La nymphe borgne
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.


Urua, notre sainte ville migratrice, fut le berceau d'un crime atroce. Incarnez un personnage et tentez de découvrir les secrets d'une cité des cieux.
 
AccueilRechercherDernières imagesS'enregistrerConnexion
-39%
Le deal à ne pas rater :
Ordinateur portable ASUS Chromebook Vibe CX34 Flip
399 € 649 €
Voir le deal

 

 "Steinbeck"

Aller en bas 
AuteurMessage
Steinbeck
Pirate indépendant/One-man show
Steinbeck


Nombre de messages : 44
Age : 33
Age du perso : Quarantaine?
Emploi du perso : Pirate indépendant, cambrioleur à temps partiel, arnaqueur à temps plein
Date d'inscription : 29/08/2008

"Steinbeck" Empty
MessageSujet: "Steinbeck"   "Steinbeck" Icon_minitimeJeu 18 Sep - 13:41

Il me reste seulement à ajouter mon histoire et ma fiche est finie.
Bonjour Edichoupinet! Je suis ici! : D

Nom: De la Rochelle

Prénom: Karl; il n’aime pas vraiment son nom

Surnom: Rikkiki (vous signez votre arrêt de mort si vous vous adressez à lui avec ce nom; à ce jour, c’est seulement son épouse qui n’a pas eu à subir sa rage, et c’est seulement parce que Karl a peur d’elle. )

Alias :Steinbeck. C’est avec ce nom qu’il se présente. Surtout depuis que « Rikkiki De la Rochelle » —il n’a jamais compris comment diable ce surnom est devenu fameux— avait une prime bien trop alléchante sur sa tête pour qu’il se sente en sécurité.... Mais « Steinbeck » commence déjà à le rattrapper en notoriété...

Âge: Personne n’a réussi à lui soutirer ce secret (Steinbeck se contente de dire qu’il est simplement trop vieux), mais il doit avoir au moins dans la quarantaine.

Sexe: masculin

Sexualité: hétéro ouvert

Lieu d'habitation: Son propre vaisseau, "Dame Fortune II", qu'il trouve plutôt charmant. "Dame Fortune" la première, quant à elle, est éparpillée dans une zone rurale qui fait 20 kilomètres à la ronde.

Religion: Steinbeck ne croit qu’en Dame Chance, et seulement lorsque Dame Triche n’est pas en sa faveur...

Foi en mère Ismeraude: Euh...

Métier(s): Selon les dires de Steinbeck, il serait un simple voyageur, collectionneur de beaux joujous et bricoleur chevronné. Selon les dires de son avis de recherche, il est un pirate indépendant qui vole divers artefacts rares pour les revendre à des collectionneurs (pensez Robert de Niro et « The Score » pour avoir une idée claire) et un bricoleur.

Description physique: Steinbeck n’est plus un homme très jeune; ses joues creuses, ses pommettes saillantes, sa mine d’insomniaque et un début de bedaine en sont les témoins. Ses yeux cernés sont d’un vert profond et terne, et ses cheveux, sa barbiche et sa petite moustache sont étrangement verdâtres. Malgré son air malade, il est d’une condition physique plus que passable et il est encore doté d’une certaine agilité qui est tout de même assez surprenante... mais il sent déjà que ses jours en tant que « collectionneur itinérant» sont comptés du à son âge et au fait qu’il commence à se fatiguer un peu trop rapidement.
En d’autres mots, Steinbeck n’est plus du tout jeune, et il le sait.

Description psychologique: Steinbeck est soit un génie ou un véritable abrutit. C’est difficile à dire :il a tendance à plonger tête première dans le trouble, bien qu’il est également capable de s’en sortir rapidement, même avec les moyens les plus radicaux; il a déjà été capable de faire exploser son propre vaisseau pour se sortir du pétrin, mais c’est une autre histoire... Il est certainement un ivrogne, par contre; son nez et sa rhétorique décousue par endroits la prouve. Assez versatile, il est quelquefois difficile de prévoir ses mouvements.
Un brin égoïste, cupide et menteur, Steinbeck n’hésitera pas à tricher pour obtenir ce qu’il veut. Et il est un bon escroc, il n’y a rien pour démentir ce fait. Il a également la réplique facile. Trop facile même. Steinbeck s’est accumulé quelques ennemis rien qu’en disant les mauvaises choses au mauvais moment, et il a quelquefois la malheureuse chance de trouver les bons mots pour tout faire sauter, d’autant plus que sa fâcheuse tendance à ne pas toujours prendre les gens en sérieux n’aide pas du tout. (D’ailleurs, l’avatar dépicte une des rares fois où Steinbeck a été vu en train de faire la gueule. Ce fut lorsqu’il apprit que le tableau pour lequel il avait failli se faire tuer en le dérobant était un faux.)
En plus d’être un grand amateur d’art, il est un excellent bricoleur. Steinbeck adore monter et démonter divers objets, en passant par la montre à gousset qu’il consulte constamment jusqu’aux cannons des vaisseaux pirates. C’est sans doute du à sa famille, mais ça aussi est une autre histoire. Ingénieux, il peut souvent créer des gadgets ou des systèmes aussi élaborés qu’utiles (ou inutiles, dépendamment de la situation) avec rien que du matériel rudimentaire. Lorsqu’il s’y met, aucune serrure ne lui résiste.
Steinbeck adore les jeux de cartes et il a horreur des enfants.


Plus grande qualité: Ingénieux

Plus gros défaut: En plus d’être très égoïste, Steinbeck est cynique et difficile à saisir par moments, et il résiste mal à la tentation de boire un p’tit coup au moins une fois par soir.
Famille: Steinbeck est marié à une mégère qu’il a abandonné depuis au moins une dizaine d’années.

Histoire:

*... L’air et l’eau faisaient une valse terrifiante autour du vaisseau dans la tempête, et alors que les marins essayaient tant bien que mal de serrer tout ce qui pourrait se briser dans la tourmente—il fallait baisser les voiles, sinon le vent aurait tous les outils pour briser les mats—le capitaine De La Rochelle, lançait des directives, en bravant bravoureusement les éléments à la barre et *
« RIKKIKI!! DEBOUT ESPÈCE DE FANÉANT!! Ah, mère, pourquoi ai-je épousé cet idiot? !?»
Karl grommela et se retourna dans son lit, essayant encore de passer quelques minutes encore à braver sa tempête imaginaire, lorsqu’un véritable éléphant humain vint lui arracher ses couvertures et le tirer hors de sa literie—littéralement. La tête deKarl vint rejoindre le plancher, et les mains de son épouse l’éléphante vinrent rejoindre son collet pour le secouer comme un misérable petit poulet.
« KAAAAAARL!!! »
Karl aurait adoré répondre, mais que peut-on dire à une femme qui fait le double de son poids et le triple de sa taille après seulement un an après le mariage?
*...Et moi, pourquoi j’ai épousé ce gorille hystérique?... Quelle erreur de jeunesse...*

Ah, chers lecteurs, vous ne semblez aucunement comprendre ce qui semble ce passer ici, sauf qu’un pauvre bougre nommé Karl est présentement en train de se faire pratiquement étrangler par sa femme (qui se nomme Hildegarde, juste en passant) alors faisons quelques retours en arrière, remettons Karl dans son lit où il bravera la tempête (à l’envers, vu que l’on « rewinde » la patente) jusqu’à...
« OUIN! OUIN! »
« Félicitations madame! C’est un garçon! »
-Ah! Mais qu’il est laid! On dirait un raisin sec tellement il est rabougri!
-Chérie! C’est notre enfant...!
-C’est plutôt TON enfant, car cette chose ne me ressemble pas du tout!
Bon... là c’est trop en arrière... Mais il est sans doute assez pertinent de dire que le pauvre nourrisson (que son père baptisera Karl) fut abandonné par sa mère, qui préféra retourner vivre chez ses parents dès qu’elle fut remise de la naissance de l’enfant. Ce fut son père Charles, un serrurier de profession, qui l’éleva... avant de se faire aider par son oncle Laurent, maître horloger, lorsque l’argent vint à manquer; Charles n’était pas le seul serrurier du village, et son concurrent était celui qui a réussi à l’emporter sur leur duel économique.
Pour abréger une longue et ennuyeuse histoire, disons donc tout simplement que le petit Karl a grandi avec son père et son oncle, et il est devenu leur apprenti. En moins de deux, il était serrurier et horloger. Comme c’est génial d’avoir un petit génie dans la famille. Sa mère aurait été fière de cette chose qui ne ressemblait plus à un raisin sec depuis sa troisième semaine de vie.
Puis un jour, lorsque Karl avait 16 ans, tout bascula. Hop. Il rencontra la femme de sa vie (ATTENTION : GROSSIÈRE ERREUR DE JEUNESSE) : la fille du pharmacien. Pour son premier ‘vrai’ travail, Karl devait faire la serrure d’une... ceinture de chasteté. Oui, une ceinture de chasteté. Si si, j’vous jure que ce n’est pas que des racontars de marin, ça. Ne me regardez pas comme ça. Enfin... le jeune Karl devait faire une serrure de ceinture de chasteté (vous pouvez imaginer à quel point il a rougi lorsqu’il a enfin compris les euphémismes de son premier client) pour cette exquise jeune fille qui allait être envoyée à un pensionnat pour jeunes femmes à problèmes. Elle était belle, un peu trop grande et carrée, mais elle avait du charme. Certes, elle avait du caractère, mais Karl fit fi des protestations du pharmacien et demanda rapidement la main de la belle jeune femme.
Quelle grossière erreur de jeunesse.
En moins de cinq jours après le mariage, la belle Hildegarde, sur un coup de tête, força Karl à partir de leur village natal pour aller ouvrir une auberge dans une zone rurale isolée. En moins de cinq mois, elle s’était imposée en maîtresse de la maison par la force. En moins d’un an, elle menait son nouveau mari par le bout du nez —littérallement. Karl a saigné du nez plus d’une fois. Elle était gourmande, en moins de deux ans, elle était trois fois plus lourde que son mari, et elle faisait cinq fois sa taille; une harpie en chair et en os... non, une ogresse. Même les clients passagers avaient peur d’elle.
Puis vint l’incident de la poêle à frire. On dit que Karl ne fut plus le même depuis.
Spoiler:
Personne n’est certain de ce qu’est devenu Karl (ou Rikkiki; c’est ainsi qu’Hildegarde le surnommait à l’auberge, même devant les clients) pendant les deux mois qui ont suivi; lorsqu’il réapparut, ce fut dans un pub à quelques centaines de kilomètres de là, un jeu de cartes à la main et un sourire en coin sur son visage à présent émacié. Il venait de gagner au poker un vaisseau qu’il nommera « Dame Fortune ».
Pendant les années qui suivirent, on vint à parler d’une étrange légende parmi les pirates : un certain « Rikkiki De la Rochelle » , un indépendant qu’on disait à moitié fou, acceptait de travailler pour qui que ce soit en volant de précieux artefacts. Aucune serrure ou le moindre coffre-fort ne lui résistait, et il n’a jamais été saisi. Il était le capitaine de Dame Fortune—que plusieurs mauvaises langues appellaient Dame Triche, étant donné que Rikkiki était le roi des arnaqueurs—et voyageait sans but, à la recherche d’un coffre-fort à forcer. Au fil du temps, il réussit à réunir un équipage, mais il ne leur faisait aucunement confiance, encore moins lorsque la valeur de la prime sur sa tête dépassait celle de son butin.


Karl ronflait, les pieds sur le bureau de sa cabine et un livre à quat’ sous lui couvrant le visage. Aux pieds de la chaise où il était assis se trouvaient des bouteilles vides de rhum. Rhoooon, zzzzzzz. Rhoooon, zzzzzzz... Rhooooon... gahark.
Le ronflement du capitaine Rikkiki fut brutalement interrompu lorsque le canon froid d’un pistolet colla contre sa tempe et que son minable bouquin quitta son visage. Un brin déconnecté de la réalité, l’air hagard, il marmonna un « Hi’da...!» avant de réaliser que c’était le fusil de son second qui était plaqué contre sa tête et que le reste de l’équipage le dévisageait.
« Qu’esssquisspasse? » marmonna-t-il, visiblement embrumé par l’alcool.
Son second prit la parole, l’air arrogant.
« Y’s’passe qu’on vous aime pas, Rikkiki. »
Le ‘Rikkiki’, ainsi que les gloussements stupides de l’équipage qui regardait, gagna un froncement de sourcils de la part du capitaine.
« M’appellpascommssa... »
Le second fit fi du marmonnement de Karl. L’air triomphant, il déclara :
« On aime pas se faire commander par un type qui ne fait que boire et dormir, et qui en plus est celui qui part avec toute not’ gloire et not’ butin... Mais t’en fais pas, Rikkiki, on t’a pardonné : faut juste ramener ta p’tite tête aux autorités et nous serons tous riches comme ... comme...
-Comme Crésus, tête de linotte. Et pis épargne-toi donc une humiliation et range ton fusil avant que je sorte les miens, gamin.
Les matelots ne savaient pas s’ils devaient être plus surpris par le fait que le capitaine venait d’insulter le second ou parce qu’il articulait clairement. Karl se contentait de regarder les traitres, à présent assis droit sur sa chaise, les pieds au sol, ignorant le canon posé contre son crâne.
Le second, lui, dégagea la sécurité de son arme.
« Qu’est-ce que tu dis, sale fils de...hein? »
Au lieu du gâchis rouge et gris cervelle qu’il y aurait dû avoir, il n’y eut qu’un simple ‘Clic’. Les matelots, alarmés, brandirent à leur tour leurs pistolets, et tous eurent la même réponse.
Clic clic clic clic clic clic....
Le capitaine sourit à son tour. Il se leva et brandit ses pistolets.
« C’est pas très malin de conspirer contre moi lorsque vos chambres sont juste sous ma cabine, vous savez. .. et, oh, maladroit comme je suis, j’ai accidentellement mouillé tous vos fusils tout à l’heure... »

Il appuya sur la détente. Clic clic. Karl prit un air grave.
« Sombre... j’ai oublié de charger les miens...»
Le second, rouge de colère, fonça vers son capitaine. Ce dernier eut juste le temps d’esquiver... avant de se jeter par sa fenêtre. Dans le vide. Les matelots accoururent à la fenêtre. Capitaine Rikkiki avait disparu. Alors que l’équipage essayait de comprendre ce qui venait de se passer, le second saisit une clé qui se trouvait sur le bureau, et se dirigea vers une petite porte, qu’il déverrouilla. Il l’ouvrit. Un cliquetis se fit entendre, puis ses yeux s’arrondirent.
« Le sale fils de... »
Un système de ressorts qui n’était pas sans rappeler la minutie d’un travail d’horloger se mit en marche avec la poussée de la porte; sans le vouloir, le second venait de catapulter une bougie au milieu d’une feuille de parchemin, qui se trouvait sur un baril ouvert plein de.....

BOUM.

Sur le parchemin, une écriture presque illisible :
« En passant, mon nom est Karl De la Rochelle. Ravi d’avoir travaillé avec vous, et amusez-vous donc à voguer dans le puits, bande d’idiots. »

Pendant les mois qui suivirent, personne n’entendit parler de Rikkiki De la Rochelle. On le donna même pour mort, jusqu’au jour où on trouva dans un pub un homme au visage émacié, cerné jusqu’aux pommettes, sourire en coin, jeu de cartes à la main. Il ne répondait qu’au nom de Steinbeck.
Et il venait de gagner un bateau qu’il nommera « Dame Fortune II ».


Arme: Deux pistolets et une épée.

Animal: Steinbeck s’occuppe à peine de lui-même; essayer d’apprivoiser un animal relèverait de la cruauté.

Autre chose: Steinbeck est ambidextre et un fin gourmet. Selon les rumeurs, la prime sur sa tête dépasserait les 100 écus.


Dernière édition par Steinbeck le Mar 23 Sep - 9:31, édité 3 fois
Revenir en haut Aller en bas
 
"Steinbeck"
Revenir en haut 
Page 1 sur 1
 Sujets similaires
-
» Je m'ennuie donc je suis. (Ou "suite de mots".)
» Damien "Faucon Noir" Saint-Onge
» "L'habit ne fait pas le moine!"
» "Puceron" Languirand
» "Excusez-moi"

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
La nymphe borgne :: Sur terre :: Fiches des personnages-
Sauter vers: