Nom: Languirand
Prénom: Basile Constantin Dieudonné Balthazar
Surnoms : Tout le monde le surnomme Puceron ou sinon Le Pou, et la seule personne qui puisse l’appeler ‘Ti-Pou’ sans se faire arracher la tête (pas littéralement, bien entendu ^^’’) est la capitaine elle-même.
Age:15 ans
Sexe: Masculin
Sexualité: Allez savoir... lui-même est encore un brin confus, alors...
Lieu d'habitation: Le Pou vit dans la cale de la Tempête Rouge. Naomi a déjà essayé de le faire vivre dans les cabines avec les autres pirates, par peur qu’il ne lui vole du rhum : ce fut un désastre dans tous les sens du terme.
Religion: Il est très croyant, mais ses croyances sont légèrement différentes de celles du clergé Uruan, son bagage culturel oblige. D’ailleurs, ses croyances sont un mélange entre les superstitions de son village natal et de la religion uruane; il est convaincu d’être maudit par un démon que les villageois nommaient ‘Meru’.
Foi en mère Ismeraude: Isme...Qui??
Métier(s): Pirate. Sa spécialité : les tunnels et tout ce qui fait boum.
Description physique: Basile Constantin Dieudonné Balthazar, dit Le Pou, est, en fait... aussi laid qu’un petit pou. Ayant eu de sérieux problèmes de croissance dus à une alimentation très mauvaise, il est petit et rachitique : il ne mesure qu’à peine 1 mètre 40. Malgré sa petite taille, il est tout de même capable de soulever de grandes masses. L’énorme baluchon qu’il traîne avec lui en est une preuve.
Ses cheveux d’un brun crasseux qui sont capables de défier les lois de la gravité, ainsi que les taches noires de suie, de charbon et de Roy-sait-quoi sur sa peau...blanche?... ainsi que les couleurs ternies de ses vêtements raides de crasse sont les témoins de la fréquence à laquelle il prend un bain... c’est-à-dire, jamais plus qu’une fois tous les trois ans. Allez savoir le nombre de maladies qu’il porte. Comme si le fait qu’on est capable de le sentir avant qu’il n’entre sur scène n’était pas suffisant...
Il lui manque deux incisives. Un poing trois fois plus gros que le sien s’en est chargé.
La seule chose chez Ti-Pou qui n’est pas sale ou terne doit être son œil gauche bleu et son œil droit vert, qui tous deux brillent d’espièglerie. Ces yeux dépareillés ont failli lui coûter un exorcisme lorsqu’il avait six ans.
Description Psychologique: Ti-Pou est un gamin extraverti et ô combien bavard. Un peu têtu, mal élevé et susceptible par moments, mais plutôt amical et souriant la plupart du temps. Très, voire trop impulsif. Il pense rarement aux conséquences de ses actions, ce qui peut parfois le mettre dans le trouble, et il a la fâcheuse habitude d’y entraîner son entourage. Il déteste se faire mener par le bout du nez. Un peu menteur si besoin est, mais préfère être franc et dire ce qu’il pense, même si c’est de la façon la plus brutale et crue.
Il possède quelques manies qui peuvent le rendre insupportable. Comme sa gloutonnerie sans bornes, où il mange jusqu'à ne plus pouvoir, comme par peur de manquer de nourriture le lendemain. Ou sa tendance à négliger son hygiène personnelle; il fuit plus vite un bain qu’un hérétique fuit un inquisiteur en cavale. C’est que, vous voyez, Ti-Pou a une peur panique de l’eau : il ne s’en approche que pour en boire, et encore faut-il mieux qu’elle soit en bouteille. Ou son habitude à siffler fort ou de se mettre à raconter des absurdités à table. Le Pou n’est pas un gars très brillant, mais il est travaillant et a du cœur au ventre. Ça suffit amplement pour lui.
Ah, et, pour votre bien, ne commentez jamais sa taille. Il saute sur ses grands chevaux. Ne commentez pas non plus ses yeux dépareillés. Il sombre dans un mutisme mélancolique sinon. Il a également la tendance à se sentir coupable pour n’importe quelle catastrophe se produisant autour de lui; il est convaincu qu’il porte malheur.
Plus grande qualitée: Travaillant, amical
Plus gros défaut: Ti-Pou est plus qu’un brin susceptible, en plus d’avoir une authentique phobie de l’eau.
Famille: Jamais eu ça.
Histoire: Il était une fois, dans un petit pays qu’Urua avait conquis lors d’une de ses grandes croisades, un petit pays isolé où les vieilles coutumes païennes ne font plus qu’un avec les croyances de Roy, un petit orphelinat. Un bon matin, une employée de l’orphelinat trouva sur le perron de l’établissement un nourrisson. Un étrange nourrisson, très braillard, avec les joues écarlates à force de brailler.... et des yeux très étranges : un œil bleu, un œil vert. Effrayée par ces yeux qui étaient sans doute un mauvais augure provenant du démon local, Meru, elle ferma la porte au nez du nouveau-né. Ce fut la matrone daltonienne de l’orphelinat qui recueilla le bébé... renvoyant l’employée au passage. L’établissement n’avait pas besoin d’une inutile qui ne pouvait même pas recueillir les enfants sur le perron, disait-elle.
Le temps passa, et l’étrange nourrisson braillard devint un étrange gamin criard et indiscipliné. Étrange? Oui, il était étrange. Il était parfaitement normal, hormis ces yeux qui étaient de mauvais augure... Oui, ils étaient de très mauvais augure; depuis l’arrivée du jeune garçon, les incidents, accidents, maladies et catastrophes se multipliaient. Personne ne pensa que c’était le vieux concierge sénile qui n’avait plus les moyens de rénover l’édifice; il n’avait plus fait isoler les fenêtres pour empêcher les rhumes et les pneumonies l’hiver, il ne réparait plus les tuiles qui tombaient sur les têtes et qui tuaient sur le coup, la cave n’était plus aussi salubre, causant une infestation de rats qui entraina une épidémie de peste... Non, le responsable était sans doute ce garçon aux yeux dépareillés (baptisé Basile Constantin Dieudonné Balthazar Languirand; qui sait, avec autant de noms en hommage à des patrons, peut-être qu’il cessera de porter malheur), qui, malgré son attitude amicale et son incapacité à résister à la tentation de grimper sur les arbres, il n’avait jamais réussi à s’attirer des amis; les autres enfants avaient peur de lui. La seule qui le protégeait était la matrone daltonienne.
Puis la matrone mourut, lorsqu’un morceau du plafond de sa chambre lui tomba sur la tête, pendant son sommeil. Constantin avait six ans. Le prêtre du village arriva pour faire les funérailles. Lui-même choqué de voir ‘L’enfant de mauvais augure’, il décida de déterminer une fois pour toutes si l’enfant était bel et bien possédé par Meru... Il le ligota et le jeta dans la rivière. Si le garçon flotte, il est possédé et mené au bucher. S’il coule... que Roy accueille son âme innocente.
Constantin faillit mourir noyé. Il fut emporté par le courant, loin du village, incapable de nager pour sortir sa tête de l’eau et respirer...
...Lorsqu’il se réveilla, Constantin était dans un chariot avec d’autres enfants. Apparemment, une bande de voleurs l’avaient trouvé échoué au bord de la rivière. Direction : des mines. Il y avait un besoin criant de main d’œuvre, et seulement les enfants sont assez petits pour se faufiler dans certaines galeries.
Le temps passa. C’est sans doute à cause du manque d’espace, de nourriture ou de lumière —sans doute les trois— mais Constantin a cessé de grandir lorsqu’il avait douze ans. Il développa une véritable phobie de l’eau, d’autant plus lorsqu’il faillit mourir noyé lorsqu’un tunnel fut inondé, mais, malgré tout, il était un des meilleurs mineurs, un de ceux qui creusaient le mieux et le plus vite. C’est qu’il n’avait rien d’autre à faire : creuser. Il apprit également qu’en mettant des explosifs dans les galeries —sans toutefois forcer la dose— le travail pouvait être fait plus rapidement.
Puis, un jour, alors qu’il creusait, comme à son habitude, il entendit une détonation venant de quelques mètres plus haut. Effrayé par la possibilité d’un effondrement, il sortit de la mine... pour se rendre compte que ce n’était pas une galerie qui avait sauté...
...Mais plutôt un énorme vaisseau qui tirait des coups de cannon, et qu’une bande d’hurluberlus se mettaient à piller tout sur leur passage. Très vite, tout le personnel de la mine s’enfuit. Les contremaîtres, les mineurs, les petits mineurs.... tout le monde était parti. Sauf Constantin, qui restait, émerveillé par l’énorme vaisseau. Il s’en approcha en faisant des signes de main.
Basile Constantin Dieudonné Balthazar Languirand, dit ‘Le pou’ ou ‘Puceron’, avait treize ans lorsqu’il devint pirate. Et il ne prend ses bains que sous menace de fusil par la capitaine elle-même.
Arme: De la poudre à canon dans des petits sachets, des mèches, des allumettes... ai-je besoin d’en rajouter? Il se promène également avec son bon vieux pic qui sert d’habitude à casser le roc... sauf s’il y a des têtes dans le chemin....
Animal: Des poux, est-ce que ça compte comme animaux domestiques?
Autre chose: Puceron ne sait pas lire.
Sujet: "Puceron" Languirand 
Jeu 29 Mai - 11:13
