Ion Mastell

Nom: Mastell; il n’en est pas vraiment fier.

Prénom: Ion (version roumaine de ‘John’)

Age: 33 ans

Sexe:Masculin

Sexualité: Homosexuel

Lieu d'habitation: La maison des Mastell, qui a été abandonnée depuis que Sora s’est retirée au mont Anaïs. Si elle était encore habitée par la famille, il n’aurait jamais osé y remettre les pieds.

Religion: Ion ne va pas nier l’existence de Roy, mais ne va pas pour autant la confirmer.

Foi en mère Ismeraude: N’en sait rien, n’en dit rien, n’en fait rien.

Métier(s): Alchimiste; mais, étant donné que la science ne mène nulle part sur Urua, il amuse les gens pour gagner sa vie en faisant des tours de « magie » (les plus spectaculaires sont basés sur ses trouvailles en alchimie) et en jouant des airs de mandoline. Il semblerait qu’il y a quelques traits communs dans la famille...

Description physique: Ion est un homme de taille moyenne, pas très beau, ni très laid ; ses cheveux, autrefois d’un blond argenté, sont déjà d’un gris pâle, presque blancs (grâce à une vie un peu difficile, ses cheveux ont commencé à pâlir dès ses 18 ans). Ses yeux, d’un bleu vif, sont souvent empreints d’une nonchalance, voire une mélancolie. Pardon. Je rectifie : Son œil, étant donné que son œil gauche, caché par une mèche de cheveux, est en fait un œil de verre. Sa voix est devenue rauque à force de fumer pendant de longues années, sans pour autant le laisser incapable de chanter.

Description Psychologique: Un brin taciturne et quelquefois mélancolique de nature, un trait qui peut être déconcertant chez Ion est son détachement. Ne laissant que rarement à qui que ce soit apprendre ses émotions —non par orgueil, mais par souci de ne pas déranger autrui avec ses propres frustrations— il dégage une aura de tranquilité et de détachement qui pourrait presque rappeler un arbre : immobile, impassible, rigide.
Ce détachement qui semblerait relever de la passivité —ainsi qu’une douceur générale— cache un trait commun à tous les Mastell : une force de caractère et un entêtement sans pareil, bien qu’Ion ait été capable de maîtriser cette force, ce qui fait de lui un homme très imposant (voire peut-être menaçant) lorsqu’il est en colère, ou s’il ressent le besoin de s’imposer. Il est par contre de nature un peu sensible et est très incliné vers la compassion, assez pour faire de lui une cible facile dès que des sentiments sont en jeu. Déteste se battre, et hait l’idée de devoir un jour tuer qui que ce soit. Par contre, il n’hésiterait pas à tout mettre en jeu pour les gens qui lui sont chers.

Ne méprenez pas ses silences pour de la timidité. Ayant dû travailler comme amuseur pendant de nombreuses années, il est capable —et en a même pris goût— de parler haut et fort en public pour attirer l’attention, et même de prendre des manières théâtrales pour faire ses entrées et sorties. Ion est en quelque sorte devenu comédien, au fil des années.


Plus grande qualitée: Protecteur, doux

Plus gros défaut: A la fâcheuse tendance de se fermer aux gens

Famille: De sa famille, il ne lui reste plus que sa petite sœur, Sora

Arme: Une rapière, et occasionnellement une arbalète (surtout lorsqu’il va chasser du petit gibier)

Animal: Un énorme chien noir appelé Hermès.

Autre chose: Ion ne laisse personne, mais absolument personne entrer dans la cave de la maison Mastell. Il dit qu’elle est encore infestée de rats, et que même Hermès en a peur tellement ils sont gros. En fait, la véritable raison est qu’il y cache sa collection de livres littéraires et scientifiques...ainsi qu’un minuscule laboratoire d’alchimie.

Histoire: La famille Mastell a, depuis des générations, toujours été une des familles nobles les plus fières et plus avares de toute Urua. Certes, leur caractère de famille était tel que quiconque qui épousait un Mastell devenait aussi infâme que son époux... Quiconque? Non, pardon de la généralisation; la seule personne a avoir pu garder sa bonté même après son mariage avec un Mastell fut également la seule femme à avoir pu marier un noble de cette famille sans dot ni titre : une simple chanteuse d’Opéra. Sa douceur et sa bonté était l’antithèse même du fort et orgueilleux caractère de son mari, au point que plusieurs madones se demandèrent pourquoi de tels opposés purent s’aimer... si, en effet le mari avait épousé sa femme par amour et non par orgueil, comme pour en faire un trophée.

Ion, fils ainé des Mastell, avait davantage hérité du caractère de la mère que de celui du père; au point que ce dernier se demandait souvent s’il pourrait faire de Victor, le deuxième fils —et le préféré de Sieur Mastell— son héritier, plutôt que de ce faible qui ne semblait qu’être un bon à rien : un véritable Mastell ne lamente pas la mort du gibier lorsqu’il va à la chasse, ou ne refuse pas les parties de chasse pour aller s’amuser avec le fils des Sullivan (des misérables de la haute bourgeoisie, en plus!) à la bibliothèque, nom de Roy! Sieur Mastell devint encore plus déconcerté lorsque son fils aîné disparaissait pendant des heures lorsque Urua faisait escale près d’une ville dotée d’une grande bibliothèque, et revenir avec d’énormes sacs de jute, pour partir presque en courant vers le mont Anaïs. Un jour, Victor vint voir son père, racontant qu’il avait suivi Ion et Thomas (le jeune Sullivan, le meilleur ami d’Ion) jusqu’à leur cachette...pour découvrir qu’ils sortaient des livres et des outils de leurs baluchons et se mettaient à faire des expériences alchimiques! C’en fut trop : il fut interdit à Ion de revoir Thomas Sullivan; et son père trouva une excellente façon de corriger ce caractère faiblard. Urua avait déclaré la guerre à un petit pays d’hérétiques, alors ce serait une occasion en or de « faire d’Ion un homme » et qu’il revienne fort et glorieux. Il fit la sourde oreille aux protestations de son fils ainé, mais céda aux caprices de son deuxième fils, qui voulait lui aussi aller en guerre, rêvant de gloire. Ce fut alors que Sieur Mastell, le cœur gonflé de fierté, vit ses deux fils partir en selle. L’un, de 16 ans, se tenait droit sur son cheval. L’autre, de 20 ans, regardait en arrière à tous les cinq mètres.

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« Ion, je comprends pourquoi Père ne t’aime pas; tu es le roi des dégonflés! Et si tu ne veux pas avancer notre famille vers la gloire, au moins ne perds pas ton temps à essayer de me rabaisser à ton niveau!

-Victor! Non! Tu vas te faire tuer!... »
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Quelques semaines plus tard, les Mastell reçurent une lettre les informant du décès de Victor, mort en héros. Ion les rejoint quelques jours plus tard, plus taciturne que jamais, la moitié du visage couverte de gaze et ayant encore peine à marcher sans béquilles. Victor s’était lancé au front pour attaquer l’ennemi, et Ion l’avait suivi en essayant de l’en dissuader... et le suivant dans le piège tendu par les soldats ennemis. Ion avait tenté de protéger son petit frère, mais ce fut ce dernier qui finit par mourir en lui sauvant la vie. Non par amour fraternel, mais par orgueil; il mourrait en héros, alors que son frère vivrait en lâche.

Le père d’Ion ne lui pardonna jamais la mort de son fils. Pour se consoler, il décida de marier une de ses filles.
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« Père, vous ne pouvez pas marier Sora! Mère non plus n’est d’accord, vous voyez comment elle s’est mise cet après-midi, son malaise...!

- Elle sera une bonne épouse pour Sieur Henry, et puis il n’y a aucune raison d’en faire un plat; c’est pour le bien de la famille...
- Mais elle n’a que huit ans! Et lui...
- Depuis quand l’âge est-il important pour les mariages?
- Mais... Je ne vois pas pourquoi tu compromets le bonheur de mes sœurs ainsi, père! Tu dis que c’est pour la gloire des Mastell, je l’ai entendue toute ma vie, celle-là, mais quelle gloire? Qu’est-ce qu’il y a de si glorieux à marier une fillette à un homme d’âge mur, sans penser à son bon...
- - SILENCE! Je devrais te signaler que tu es le moins bien placé pour parler de bonheur et gloire, jeune homme! Je ne veux plus entendre de tes divagations insipides...!
- Mais...!
- Nous n’en serions pas là si Victor serait encore vivant!
- Vous...Voulez-vous dire que j’aurais du mieux le protéger, en tant que frère ainé?

Un silence. Éclat de rire. Puis la réponse.

- Non, tu aurais dû mourir à sa place, en tant que fils inutile.
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Nous connaissons tous la réaction de Sora le jour de son mariage; le seul à avoir souri à sa réaction fut Ion... Mais sa joie de ne pas voir sa sœur mariée de force ne dura pas longtemps.
En effet, son père avait décidé de lui arranger un mariage, avec nulle autre que la sœur de son ami, Thomas Sullivan.
Seulement, il y avait un problème. N’importe qui qui aurait observé les deux amis –lorsqu’ils lisaient des œuvres interdites, puis lorsqu’ils se sont revus dans le domicile des Sullivan pour organiser la rencontre entre les futurs mariés, puis le renouement de leur amitié (cette fois, Sieur Mastell approuvait une amitié entre beaux-frères, rien de tel qu’une certaine complicité pour mieux serrer les liens entre les familles)— aurait remarqué une subtilité dans leurs regards qui suggérait quelque chose de plus qu’une simple amitié. Leurs gestes, la façon qu’Ion avait de taper amicalement l’épaule de Thomas, ou la manière très chaleureuse de Thomas pour lui serrer intimement la main, dans les règles de bienséance, la préoccupation d’Ion lorsque Thomas tomba de son cheval lors d’une partie de chasse... d’autant plus que, la veille de son mariage, Ion avait décidé d’aller acheter quelques livres avec Thomas, comme pour renouer avec les temps anciens, lors d’une escale d’Urua au bord de la mer, lorsque les deux familles avaient planifié de servir de l’esturgeon lors du banquet de mariage.

Ni l’un ni l’autre ne sont jamais revenus.

Sieur Mastell était blême de rage lorsqu’il apprit la nouvelle de la disparition des deux amis; encore plus lorsque Alaya, les yeux baissés pour ne pas attirer le courroux de son père, confessa avoir vu les deux hommes s’embrasser dans le jardin la semaine précédente. Ils avaient juré que ce n’était qu’un malentendu, et Ion lui avait fait promettre de ne rien dire au reste de la famille. En apprenant cette révélation sur la raison de la disparition de son fils, Sieur Mastell fut pris d’un malaise qui déclenchera la maladie dont il mourra quelques mois plus tard, et jura de ne plus jamais mentionner ce fils qui lui apportait autant de disgrâce. Il n’en fera même pas part lorsque le prêtre viendrait pour le faire confesser lors de ses derniers sacrements.

Pendant ce temps, dans un petit bourg au bord de la mer, Ion et Thomas étaient assis dans la chambre d’une auberge en train de (entre autres) compter leurs minces économies, avant de venir à la conclusion qu’ils allaient mourir de faim s’ils ne trouvaient pas un moyen de gagner de l’argent.
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« ...Ion. Ion, réveille-toi, j’ai une idée.
- Mmmmmh...
- Ion!
- Mmh...Quoi?
- Je sais comment on peut gagner de l’argent.
- Tu ne pouvais pas attendre au matin?
- Quoi, avec mon génie insurmontable?
- Pff...‘Tom le modeste’....Jamais compris pourquoi tes frères t’appelaient comme ça... Allez, c’est quoi ton idée?...»
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Pendant les années qui ont suivi, Ion et Thomas ont voyagé de ville en ville en tant qu’amuseurs publics. Madame Mastell, ancienne chanteuse d’opéra, avait voulu donner à ses enfants en héritage sa musique; Ion avait appris, vers l’âge de six ans à jouer de la lyre, mais, étant donné qu’il considérait la lyre comme « un instrument pour filles », elle fut rapidement oubliée dans le grenier, et il avait opté pour la mandoline pendant des années, jusqu’à son adolescence, où il avait mis de côté la musique pour se pencher, avec Thomas, sur des livres d’alchimie. Les Sullivan, de leur côté, avaient prisé pendant plusieurs générations (avant que le grand-père de Thomas ne décidasse d’établir la famille sur Urua) l’écriture et la poésie. Résultat : sur des airs de mandoline (qu’Ion avait acheté à un très bon prix à une des premières villes qu’ils eurent visité) Thomas récitait des histoires, poèmes, même quelques chansons grivoises qu’il écrivait de sa plume ou qu’il recueillait en tendant l’oreille. Ou encore, pour attirer davantage l’attention, ils faisaient usage de leurs connaissances en alchimie pour animer des tours de passe-passe, qui recevaient des réactions différentes, selon la région qu’ils traversaient.

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«Magnifique! Je n’ai jamais cru qu’on pouvait utiliser l’alchimie de cette façon!
- -Oh monsieur, vous nous flattez trop...
- -Et quelle chanson!»
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« Quelle honte! Utiliser de l’alchimie pour de vulgaires amusements pour le peuple!
- Justement, madame, nous ne sommes que de simples amuseurs publics qui se servent de ce qu’ils ont appris pour vivre... »
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« Comme si l’enfant de mauvaise augure n’était pas suffisant, il fallait que le démon Meru nous envoie des sorciers!
- Non, monsieur, ce n’est pas de la sorcellerie, c’est du progrès... Tom, partons avant qu’ils ne nous lynchent... »
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Les années s’écoulèrent. Les deux amants parcoururent contrée après contrée, seulement guidés par leur curiosité : s’il y avait un monument, ou même un phénomène intéressant dans telle ville, ils y allaient y jeter un coup d’œil. S’il y avait une grande bibliothèque dans telle autre ville, ils y couraient. Ils n’hésitaient pas à acheter des livres d’alchimie; ils étaient toujours disposés à apprendre davantage, au point qu’ils étaient surnommés « les alchimistes errants » dans les bourgs où ils passaient plus d’une fois.

Puis, Thomas eut l’idée d’aller revoir Urua, après avoir longuement tendu l’oreille dans une taverne mal famée.
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« Hé Ion, tu as entendu? Urua n’a pas mis pied à terre depuis deux ans.
- Quoi?
- Oui, c’est ce que le roux louche au bar m’a dit. Il paraît qu’une des Perles Nordiques a été volée, et depuis la ville est isolée, et qu’il y a une joueuse de lyre qui apparaît de temps en temps pour essayer de faire une révolution... Et si on allait y jeter un coup d’œil?
Ion s’étouffa avec sa cervoise.
- Tu es sérieux?! Mais... nos familles sont...
- Allons, allons, je suis sûr qu’elles n’ont plus aucune raison de nous en vouloir.
- Mais nous avons fui la veille de mon mariage avec ta sœur! Et puis, mon père est l’homme le plus rancunier que je connaisse, il va me tuer s’il me voit!
- Ion, connaissant ton père, ta fuite va être éclipsée par le fait que tu apportes bien des histoires et des nouvelles du monde d’en bas. Et... qui peut renier un fils qui revient en savant, hein? » fit remarquer Thomas en souriant.
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Il fallut presque un mois à Thomas pour convaincre Ion de l’accompagner dans un périple vers Urua; il lui avait promis de l’héberger chez lui s’il ne voulait vraiment pas faire face à son père, même s’il devait le faire en cachette, et qu’ils remettraient pied sur terre dès qu’il aura satisfait sa curiosité. Il fallut un autre mois aux deux hommes pour avoir vent d’un port de bateaux volants; il allait falloir un voyage de quelques semaines à pied pour y arriver...
Seulement, le seul qui allait arriver au port allait être Ion; ils furent attaqués par des voyous en sortant d’un village à quelques jours de leur destination.
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« On n’aime pas les hérétiques, par ici, messieurs.
- Ce n’est pas de l’hérésie, c’est de l’alchi...
- On ne parlait pas de vos petits numéros de magie. Les gars, si on montrait à ces deux coquins le bon ordre des choses?
- Ion! Lâchez-le, bande de...! »
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Ion reprit conscience avec une douleur atroce aux côtes et une insensibilité effrayante au visage. Le crépuscule laissait des teintes mauve foncé dans le ciel. Son poing se ferma sur un orbe froid. Son œil de verre. Un crochet donné par un des cinq voyous avait du le déloger. Il releva la tête péniblement.
« Thomas? »
Un peu plus loin, un corps gisait, le visage tellement boursouflé qu’il était presque méconnaissable.
« Thomas! »
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À l’aube, lorsqu’un berger sortait ses moutons au pâturage, il trouva deux hommes gisant sur le sentier. L’un, aux cheveux sombres, était froid. Il avait été battu à mort. L’autre, aux cheveux d’un blond grisâtre et grièvement blessé, se tenait fermement accroché au mort, même dans son inconscience, comme pour essayer de le protéger du monde.
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Plusieurs jours plus tard, Ion sortait du domicile du berger après l’avoir dûment remercié. La mine basse, cigarette au bec, les cendres de Thomas dans une petite boîte dans son baluchon aux côtés de sa mandoline (endommagée par l’altercation avec les voyous ; il n’avait pas pris la peine de la réaccorder), il faisait lentement le trajet qui restait pour atteindre le port, pour embarquer dans un bateau marchand en direction d’Urua. Pourquoi continuer vers la ville sainte? Parce qu’Ion ne savait plus où aller. Sur le chemin, il recueillit un chien errant pour lui tenir compagnie. Le peu d’argent qui lui restait servit à payer son voyage.

Quelle ne fut la surprise d’Ion lorsqu’il trouva la maison Mastell déserte et en ruines.

Les cendres de Thomas furent éparpillées au mont Anaïs, pas trop loin de leur ancienne cachette, où ils allaient autrefois faire leurs expériences.

L'histoire est, ma foi, très accrocheuse!!
Bienvenue!