La nymphe borgne
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Urua, notre sainte ville migratrice, fut le berceau d'un crime atroce. Incarnez un personnage et tentez de découvrir les secrets d'une cité des cieux.
 
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 Sur la place publique...

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Sora
Joueuse de lyre prête à faire éclater la vérité
Sora


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MessageSujet: Sur la place publique...   Sur la place publique... Icon_minitimeMer 4 Juin - 9:14

[Je suppose que c'est la meilleure place pour un discours révolutionnaire... Assumons que Sora a obtenu les infos qu’elle voulait chez Marina, puisque le topic n’avance pas... =_= ]

Le soleil brillait de toute sa gloire à l’extérieur. Après une querelle rafraîchissante (en fait, c’étaient surtout les informations qu’Adelbert lui avait données qui avaient été rafraîchissantes) au pub de Marina, Sora se sentait enfin prête à faire récolter au clergé les troubles qu’Ismeraude avait semés.

Marchant à pas lents, presque nonchalants, elle été confiante que rien ne l’arrêterait. Elle allait s’y prendre lentement... ça oui! Mais, une fois le mécanisme de la fin mis en branle, Ismeraude n’aurait pas le choix de se plier aux caprices de Sora et de capituler... elle devrait ensuite avouer sa faute devant tout Urua et l’expier... comment restait à voir.

Mais Sora ne voulait pas se faire trop d’idées sur le châtiment à venir pour Ismeraude. En effet, elle préférait prendre chaque jour à la fois et, pour l’instant, la rébellion qu’elle cherchait à déclencher, était loin de commencer. Le sang des Uruans ne bouillait pas encore de colère : ils ne s’opposaient pas encore aux manigances du clergé, ni à l’impuissance et l’imbécilité de la monarchie.
[Désolée pour tous les personnages importants : Sora est un peu biaisée! ? ^^ ;]

Après une marche agréable à travers la majestueuse cité d’Urua, chose que Sora n’avait pas faite depuis longtemps, Sora atteignit enfin la coque. Le soleil, peu brimé par les nuages, la cité volante étant si haut dans le ciel, éclairait la place dans toute sa splendeur. Sora dut même mettre une main au dessus de ses yeux pour mieux voir la place.

Ça grouillait de gens...
*Parfait !*
Il y avait des amuseurs publiques partout, surtout des danseurs et des gens qui faisaient des acrobaties. Sora se faufila avec habileté entre jongleurs, musiciens avec singes et marcheurs sur échasses. Elle en reconnut même quelques uns, mais elle fit à peine plus que leur adresser un sourire. Elle avait quelque chose de plus important à faire que d’entrer en discussion avec de vieux collègues.

Sora s’assit sur un banc de pierre, presque en plein milieu de la place publique, entre un vieil homme un peu grasset dont le visage empourpré dégoulinait de sueur ; et une dame d’âge moyen a long visage osseux et émacié. Sora espérait qu’ils n’étaient pas un couple : un relation entre deux personnes aussi opposées devait être étrange.

Pour s’asseoir sur le banc, cela prit quelques efforts de la part de Sora : l’homme grasset ne voulait pas bouger. Peut-être qu’il la prennait pour une gueuse : ce n’était pas difficile avec sa cape usée. Sora soupira.
*Je vais devoir utiliser les grands moyens !*

Restant debout, se permettant ainsi d’afficher ouvertement toute sa grâce de belle jeune femme, Sora retira sa cape. Elle laissa choir la cape au sol avec une élégance difficilement comparable, permettant au soleil d’éclairer toute la splendeur de sa longue tresse argentée et de faire luire la lyre qu’elle portait à la ceinture. (Sora avait décidée de laisser tomber son scimitar en même temps que la cape – valait mieux pas se montrer trop agressive.)

Voyant l’expression effarée du grassouillet, qui avait presque la langue à terre en voyant Sora ainsi, Sora comprit qu’elle avait atteint son objectif. D’un ton capricieux et arrogant, elle racla sa gorge.
“Hum, hum !” L’homme comprit tout de suite et, avec un sourire gêné, il se leva, cédant la place à la jolie femme à la lyre.

Sora s’assit, mais pas avant avoir ramassé sa cape (et surtout l’arme cachée dedans). Ensuite, elle s’installa sur le banc et détacha sa lyre. Posant l’instrument argenté sur ses genoux, elle attendit quelques minutes. Le bourdonnement de la place occupée n’allait certes pas diminuer, mais quelques musiciens allaient s’arrêter de jouer bientôt...

Alors, Sora prit une grande inspiration et commença a pincer les cordes de son instrument. Un son cristallin et doux, un air délicieux semblait soudain flotter dans l’air. Les gens de la place, affairés autre part jusqu’alors, se retournèrent soudainement pour écouter l’elixir mélodieux et cristallin qui s’offrait à leur oreilles.


Win dain a lotica
En val tu ri
Si lo ta
Fin dein a loluca
En dragu a sei lain
Vi fa-ru les shutai am
En riga-lint*
chantait Sora.

Après plusieurs minutes de cette balade triste, racontant l’histoire d’un héros tueur de dragons dans une langue ancienne, disparue depuis la plus ancienne des croisades Uruannes, Sora se tut. Son regard bleu ciel parcourut la foule qui s’était agglomérée autour d’elle.
*Il est temps de me mettre à l’oeuvre !*

Sora entama alors une autre chanson. Celle-ci, elle l'avait entendue qu'une seule fois, dans le temps où elle commençait à peine à apprendre son art... Urua avait encore la terre comme port d'attache à l'époque. C'était une chanson révolutionnaire qui venait des pays d'Europe... Sora s'en souvenait comme s'il s'agissait d'hier... et elle l'avait modifié à sa façon pour aborder le sujet d'Urua...

"À la volonté du peuple
Et à la santé du progrès,
Remplis ton coeur d'un vin rebelle
Et à demain, ami fidèle.
Si ton coeur bat aussi fort
Que le tambour dans le lointain,
C'est que l'espoir existe encore
Pour le peuple Uruan.

Joignez-vous à ma croisade!
Qui sera fort et se battra?
Loin des frontières de notre cité
Y'a-t-il un monde à découvrir?

Nous sommes désormais les guerriers d'une armée qui s'avance!

À la volonté du peuple,
Je fais don de ma volonté;
S'il faut mourir pour elle,
Moi, je veux être le premier:
Le premier nom gravé
Au marbre du monument d'espoir!

À la volonté du peuple
Et à la santé du progrès,
Remplis ton coeur d'un vin rebelle
Et à demain, ami fidèle.
Si ton coeur bat aussi fort
Que le tambour dans le lointain,
C'est que l'espoir existe encore
Pour le peuple Uruan!"**


“Dites, vous tous!” clama-t-elle haut et fort à la foule, s’adressant, surtout, aux amuseurs publiques et aux gueux. “Cela fait cinq ans que nous flottons ici sans but. Élevons des étendards - devenons le symbole d'une nouvelle ère qui commence! Voyons le monde qui est juste dessous notre cité qui commence à se faire étrangement comme une prison!!! ”

Ses mots semblaient peut-être banals, mais Sora savait qu’ils avaient plus de poids qu’ils n’en avaient l’air. Elle savait que les plus opprimés des gens sur cette place (dont, surtout, les amuseurs publics) comprendraient où elle voulait en venir. Et elle savait que ses anciens amis, ceux qui, jadis, avaient été partisans de Marbellin Cross, la reconnaîtraient par ces simples mots - oui, Cross les avait utilisés, jadis...

Sora avait planté la graine... restait plus qu’à attendre. Et si ça ne fonctionnait pas aujourd’hui, elle réessaierait le lendemain. Et encore, et encore... jusqu’à ce que son objectif soit atteint . Elle tentait l’impossible… et peut-être allait-elle réussir.
*Alea jacta sum !*

Elle ne devrait pas en dire plus... Il fallait y aller petit à petit. Revenir et répéter son message bientôt. Sora commença donc à chanter une nouvelle chanson, tout à fait innocente, cette fois, comme si elle n'avait jamais abordée le sujet d'une révolution...

[* La chanson s'appelle "Sora's Song" et vient du film de Escaflowne. ** C'est la chanson A la volonté du peuple, des Misérables Me? ... Merde! J’ai pas du tout l’esprit de sythèse, moi!!! Aidez moi quelqu’un! Arrachez moi à mon clavier!! Rire sarcastique Désolée, l'inspiration n'était pas au rendez-vous! Honte Topic ouvert à tous, en passant! ^^ ]


Dernière édition par Sora le Lun 9 Juin - 20:44, édité 1 fois (Raison : Je déteste ce poste, je ne cesse de changer la fin!!! Xd)
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Sire Thomas Chesterland
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MessageSujet: Re: Sur la place publique...   Sur la place publique... Icon_minitimeSam 14 Juin - 17:29

Une fois n'est pas coutume, Sire Thomas avait décidé de mettre brièvement pied à terre pour une mission de reconnaissance du côté de la Citadelle. Son bateau pirate, la Rosemarie, l'avait donc déposé le plus discrètement possible à bord d'un cargo de marchands qui avait cinglé vers le large, droit sur le Vaisseau -Citadelle, où il avait pu débarquer sans se faire repérer. Parfois, la vie de Capitaine rendait les choses bien compliquées !

Il se promenait donc, flânant le long des boutiques, jetant parfois quelques coups d'œil sur les innombrables étals sans que rien de particulier n'attire son attention. Après tout, il était pirate professionnel, alors l'or et les soieries ne suffisaient guère à l'impressionner...
Alors qu'il traversait la place publique d'un pas rapide, tendant l'oreille au cas où il puisse récolter quelque information digne d'intérêt, le corsaire s'arrêta soudain, son attention captée par un fait étrange. Une jeune fille s'était mise à déclamer à la place des crieurs publics, une lyre à la main et un doux sourire sur ses lèvres, mais les chansons qu'elle lançait dans le vent frais du matin n'avaient rien d'anodin...

Lui accordant une attention minutieuse, Sire Thomas resta un peu en retrait de la foule et observa attentivement la réaction des gens face à ce qui était manifestement de l'incitation à la révolte.

* Comme c'est étrange... Songea-t-il avec une pointe d'amusement. Et moi qui croyais tous les Uruans farouchement fidèles... Se pourrait-il que les choses commencent à bouger, sur la Citadelle ? *

Les paroles violentes et passionnées de cette jeune révolutionnaire arrangeaient fort bien les intérêts du pirate qui, il faut l'avouer, voyait les tensions et les divisions entre les Uruans comme autant d'atouts pour les intérêts des pilleurs du ciel. Qu'ils perdent donc leur temps à s'entredéchirer dans des luttes intestines ! Quelque en soit le résultat, les pirates en ressortiraient gagnants puisque ayant profité du chaos et de la discorde pour opposer aux armées uruanes fragmentées un front solide et uni. Le monde sous la bannière de Sire Thomas Chesterland ! Et pourquoi pas ?

Il haussa les épaules et écouta d'une oreille absente les autres chansons de la joueuse de lyre, chansons innocentes qui servaient de diversion à une toute autre manœuvre.

* Décidément, cette fille est... intéressante. *

Il attendit que la demoiselle ait fini de jouer pour s'approcher discrètement, silencieux et patient. Il y avait du monde sur la place, trop de monde, et il était préférable de ne pas attirer l'attention...

Elle s'éloigna enfin, et il la suivit de loin à travers les ruelles, attendant le moment opportun pour passer à l'action. Quand elle se fut suffisamment éloignée des endroits peuplés, il accéléra son pas de manière à arriver à sa hauteur et, au moment où elle tournait la tête pour le voir, il lui saisit le poignet.

- Attendez, mademoiselle.

Son ton était celui d'un homme habitué à être obéi, bien que son visage aux traits doux et féminins ne lui donne un air d'adolescent raffiné.
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MessageSujet: Re: Sur la place publique...   Sur la place publique... Icon_minitimeMer 18 Juin - 11:03

[Désolée pour le retard de ma réponse... j’ai envie de tapper mon patron en ce moment! =_= ]

Sora n’avait même pas portée attention à la réaction de son publique. Tant qu’ils comprennaient ses mots, elle n’avait aucun intérêt à savoir ce qu’ils pensaient d’elle... Cela deviendrait important éventuellement, mais ce jour était encore loin. L’aube de la révolte était encore éloignée... elle ne faisait qu’allumer les brindilles – il faudrait attendre et progresser doucement avant que cela ne devienne un feu de forêt... et il fallait faire attention pour ne pas qu’un vent malsain éteigne les petites flamèches que Sora avait ranimées avec peines... des flamèches de colère qui avaient été jadis allumées par Marbellin Cross et qui s’étaient éteintes avec celui-ci. [Aie! la métaphore mauvaise!]

Sora avait, tout au long de ses chansons, gardé le regard sur ses doigts caressant les cordes de sa lyre. Il en vallait mieux ainsi... Elle en ferait plus un autre jour : le peuple Uruan ne devait pas être brusqué – elle le savait par expérience. Maintes fois des tentatives de révolte avec les partisants de Cross avaient échoués... et la disparition de la Perle Nordique avait été un choc avec des conséquences catastrophiques pour les Uruans. Il ne fallait plus les bouleverser ainsi : c’était trop risqué pour la cité... et Sora aimait cette cité de toute son âme.

Après ce qui devait être, environs, quinze chansons, Sora trouvait qu’elle en avait fait assez. Certains se rappelleraient d’elle après cette petite prestence. Pour les autres, ses ballades avaient certainement dû effacer ses mots enflamés.

Donc, Sora fixa sa lyre à nouveau à sa ceinture et ramassa sa cape (tenant bien son scimitar caché dans les plis du tissus) et d’un pas digne malgré ses vêtements usés et son air de zigane, elle quitta la place publique. Elle devait retourner vers le mont Anaïs rapidement avant que quelque idiot ne laisse savoir les autorités de sa présence.

Ce fut alors d’un pas leste et rapide que Sora déambula à travers les rues d’Urua. De rue en rue, il y avait de moins en moins de personnes. Les pas de Sora ne ralentirent pourtant pas... Elle se sentait suivie...

Finalement, dans une rue vide de passants, Sora ralentit, serrant le manche de son scimitar sous la cape. Doucement, elle s’apprêtait à tirer la lame de son fourreau; laissant l’intrus s’approcher d’elle.

Sora allait se retourner lorsqu’elle se rendit compte qu’elle avait laissé l’étranger s’approcher plus qu’elle ne le voulait. En effet, il lui saisit le poignet avec une force intimidante.


*Merde! Ne me dites pas que je me suis déjà fait prendre par un garde! Et moi qui voulait éviter de tuer quelqu’un... Si il est vraiment un garde venu pour m’arrêter, je n’aurais pas le choix : le mettre hors combat ne sera jamais suffisant s’il sait qui je suis...*

Mais le visage qui s’offrit aux yeux de Sora ne fut rien qui semblait indiquer un membre de la garde royale ou des fidèles du clergé. C’était un visage raffiné et beau, malgré son étrange féminité. Les traits de l’homme face à Sora semblaient presque adolescents, mais Sora le devinait aux alentours de son âge.

- Attendez, mademoiselle.

Les yeux bleus du jeune homme – reflétant le regard ciel de Sora – n’affichaient aucune expression que Sora puisse lire. Mais, lorsqu’il lui parlait, le ton sec de sa voix semblait indiquer qu’il n’était pas habitué à la non-coopération. Et de la façon qu’il serrait son poignet, il voulait vraiment avoir son attention totale...

Mais Sora n’allait pas se laisser faire par un jeune impertinent qui l’abordait ainsi. Avec une force surprenante pour son allure féminine et fragile, Sora tira un bon coup en tentant de libérer son bras de la poigne du jeune homme, mais il tint bon. De toutes façons, elle n’aurait pas pu fuir : elle était presque dos à un mur...


"Je vous prierait de me lâcher sur le champ... Ne vous a-t-on jamais apprit comment aborder une femme? Je peux vous garantir que ce n’est pas en me prennant le poignet de manière vulgaire que je me plierais à vos caprices..."

Dans le regard bleu de Sora il y avait une certaine défiance – sans compter une arrogance certaine qui pouvait enflammer même le plus stoïque des hommes.

[Pardon pour les fautes d’orthographe possibles... je suis légèrement dislexique et ça empire quand j’ai mal à la tête comme aujourd’hui – ça donne un peu n’importe quoi...]
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Sire Thomas Chesterland
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MessageSujet: Re: Sur la place publique...   Sur la place publique... Icon_minitimeSam 21 Juin - 3:53

[t'inquiète pour les fautes d'orthographe, y en a presque pas (en tout cas je les avait pas vues avant de lire ta remarque^^). Prends ton temps pour répondre, ya pas de soucis^^]

Sire Thomas, bien qu'un peu impressionné par l'assurance de la frêle jeune fille (qui, en fait, n'était peut-être pas si sans défense que ça...), n'en laissa rien savoir. Elle lui avait répondu de manière sèche et arrogante qui tranchait avec sa douceur apparente, et qui ne semblait n'être qu'une façade. Elle avait tiré sur son bras pour tenter de se dégager mais, bien que reconnaissant le bien-fondé de ses soupçons, le jeune homme n'avait ni desserré sa prise, ni fait quelque signe que ce soit pour tenter de la rassurer. Le visage impassible, il se contenta de lever un sourcil et de répondre :

- Vous êtes plutôt courageuse de vous afficher ainsi en public, vous et vos chansons révolutionnaires. Si j'étais un garde, je dirais que vous seriez déjà au fond d'un cachot humide et sordide à attendre que l'on vous passe la corde au cou...

Puis, nullement touché par son expression défiante et soupçonneuse, il poursuivit :

- Mais, par chance, je ne suis ni un garde ni un pion du Pouvoir, et vous n'avez donc rien à craindre de moi. Réjouissez-vous-en, car tous ne peuvent pas en dire autant...

Son expression s'adoucit un peu et il lui libéra le poignet avant d'incliner poliment le buste en guise de salut.

- Je me nomme Thomas Chesterland, Capitaine des pirates de l'air et corsaire anti-royaliste. Pardonnez la manière abrupte dont je vous ai abordée, mais il me semblait important de voir jusqu'à quel point vous seriez prête à défendre vos idées. Je me fiche bien des baladins fantasques qui crient à la Révolution à chaque coin de rue et qui ne jurent que par le Roi une fois mis face-à-face à la perspective d'une geôle étroite et d'une corde bien serrée...

Un fin sourire apparu sur ses lèvres tandis qu'il poursuivait :

- Vous, en revanche, vous avez toute mon estime. J'aurai tout aussi bien pu être un garde ou un espion du gouvernement, envoyé pour mettre fin à vos actions en tant que perturbatrice de l'ordre public... Cependant, j'ai lu dans vos yeux une détermination farouche qui m'a convaincu, et je suis persuadé que vous n'êtes pas de ces chanteurs d'opérette qui retournent leur veste dès qu'ils sont démasqués...

Il était intrigué de comprendre ce qui pouvait bien pousser à une telle détermination, à un tel courage. Il semblait évident que cette fille était prête à mourir pour ses convictions, et elle paraissait presque chercher à provoquer le sort en défiant ainsi les agents de la Mère. Jusqu'où était-elle prête à aller ainsi ?

- Vous m'excuserez, j'espère, puisque mon acte n'a été motivé que par d'excellentes intentions. A présent, il est temps que je vous parle de ces raisons qui m'ont poussées à vous aborder...
J'ai en effet une proposition à vous faire. Comme il se trouve que vos intentions sont très claire, et que vous me paraissez décidée à aller jusqu'au bout, voici mon offre: les pirates tels que moi n'ont ni fidélité, ni sympathie pour le gouvernement présent, que ce soit envers le Roi ou envers Dame Ismeraude. Toutefois, en tant qu'exilés et que pilleurs, il faut comprendre que le peuple n'ait lui non plus que peu de sympathie pour nous, ce qui réduit considérablement notre influence sur la Cité Sainte. Soyez notre médiatrice, notre voix sur Urua, et nous vous offrirons en échange une protection sûre contre les représailles du gouvernement...


Puis, afin de clarifier les choses et d'éviter tout malentendu, il ajouta :

- Tout ce que vous avez à faire, c'est de poursuivre voire d'accentuer vos incitations à la révolte. Trouvez des adeptes, encouragez la rébellion, et nous vous aiderons à parer les attaques de ceux qui voudraient vous faire taire...
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MessageSujet: Re: Sur la place publique...   Sur la place publique... Icon_minitimeMer 25 Juin - 22:41

[aie! je m'excuse! d'habitude, je ne prendrais pas mon temps pour répondre ainsi... mais mon travail me tue (j'ai une semaine de presque 35 heures sous payées dans le corps! Huf Huf! )

En écoutant parler le capitaine des pirates, Sora ne put s’empêcher d’être tout à fait ébahie. En effet, ses yeux à la couleur du ciel étaient devenus largement écarquillés et ronds, exprimant franchement sa surprise. En plus, ses lèvres s’étaient entrouvertes (que très légèrement, il faut dire) de sorte à ce qu’un autre que moi l’aurait probablement décrit comme étant bouchée bée malgré toute sa fierté et son arrogance.

Les mots du capitaine étaient tout ce que Sora aurait put espérer. Non. C’était mieux que tout ce que Sora aurait put souhaiter. Elle avait déjà – jadis, lorsqu’elle avait pris la décision de se révolter contre ceux à la tête d’Urua qui opprimaient les citoyens et laissaient l’Église (ce maudit clergé sans morale et qui baignait dans le péché) faire comme bon il leur semblait – pris en considération l’idée de demander de l’aide aux pirates de la flotte... Mais, à l’époque, ç'avait été Dolovan (un homme sans merci, à ce que les rumeurs disaient) qui était à la tête de la flotte et le seul moyen qui aurait permit à Sora de parlementer avec ce dernier aurait été de se laisser kidnapper par les pirates... L’idée d’être kidnappée par des gens avec de sombres réputations qui les précédaient l’avait dissuadée quelque peu d’aller demander de l’aide aux pirates.

C’était donc comme un cadeau des cieux – ou, selon les pensées les plus intimes de Sora, qui ne croyait plus en aucun Roy, un présent de la part du feu Marbellin – que lui vint cette proposition de la part du jeune capitaine.

Par contre, Sora ne put s’empêcher de s’enflammer un peu aux mots de l’homme aux traits un peu féminins... Il parlait de prisons et de corde au cou comme si Sora devait craindre la mort! Non, mais! Pour qui la prenait-il? Elle n’était tout de même pas la dernière des sottes!

En remontant le menton quelque peu, comme pour se redresser, elle regarda avec un regard glacial et fier le capitaine.
"Qu’ils me passent la corde au cou, alors! J’y suis prête! Et je jure sur mon âme immortelle que, si je devais mourir, j’entraînerai cette chienne d’Ismeraude avec moi dans ma tombe!"

Quelque chose s’était enflammé dans le regard normalement si doux de la jeune joueuse de lyre. En pensant à Ismeraude – cette supposée "Sainte" qui ne faisait qu’exécuter tous ceux qui lui étaient nuisibles et qui s’était servi de son amant comme bouc-émissaire avant de le faire tuer – Sora avait toujours tendance à brûler presque vif à l’intérieur tant elle bouillait de rage. Elle détestait cette femme et elle la tuerait, si c’était la dernière chose qu’elle devait faire en ce monde! Sora pouvait devenir une véritable furie si on lui mettait en perspective l’idée d’avoir sa vengeance sur Mère Ismeraude...

Mais, après un moment (et quelques respirations profondes) Sora put reprendre le contrôle sur ses émotions. Elle ôta avec élégance une mèche de sa chevelure argentée qui était tombée sur son visage pâle lorsque Sire Thomas lui avait soudainement agrippé le poignet.


"Votre proposition..." commença la joueuse de lyre, mais elle s’arrêta net.

*C’est presque trop beau pour être vrai!*
Sora avait presque eut envie de pleurer de joie lorsque Sire Thomas lui avait expliqué sa proposition. Mais une pensée plutôt sombre interrompit son élan de gaieté. Ce n’était pas "presque" trop beau... c’était carrément utopique! Voir que, dans le moment où elle en avait vraiment le plus besoin, se présente un allié qui, disons les choses comme elles le sont, était fort puissant, puisqu’il était à la tête de la flotte de pirates (et c’était la flotte la plus menaçante des cieux – rien de moins!)

En vérité, Sora était très (mais je dis bien très) tentée d’accepter l’offre de Sire Thomas, mais...

"Votre offre est très charitable, Sire Chesterland..." dit-elle avec un léger froncement de sourcils – c’était autant une grimace de méfiance que de sarcasme : elle croyait presque que le capitaine tentait de l’avoir.

"Où est l’attrappe? Que dois-je faire en échange pour votre aide généreuse? Vous n’allez quand même pas essayer de me faire croire que vous me feriez cet incroyable service gratuitement? Qu’obtiendriez-vous si vous m’aidez? Qu’allez-vous me demander en retour?"

La situation de la joueuse de lyre était précaire : elle ne pouvait pas faire confiance au premier venu.
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Sire Thomas Chesterland
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MessageSujet: Re: Sur la place publique...   Sur la place publique... Icon_minitimeJeu 26 Juin - 3:43

[héhéhé... on se méfie^^ ? T'inquiète, je tiens mes promesses !]

- Charitable ? Releva le pirate en haussant un sourcil avec agacement. Sachez, mademoiselle, que je ne fais jamais dans la charité, et que je ne suis pas homme à prendre une telle décision à la légère...

Visiblement, elle était stupéfaite de sa proposition, qu'elle semblait trouver trop belle pour être vraie. Il comprenait ses doutes, ses méfiances, et il était certain que son hésitation était des plus naturelles et ne relevait que de la simple prudence, mais il fallait qu'elle puisse croire en sa parole. Il n'était pas de ceux qui offrent leur appui lorsque cela leur apporte avantage pour ensuite déserter le navire en cas de coup de vent. Il avait de l'honneur, et une réputation à défendre !

- Je comprend vos inquiétudes, mais comprenez que je n'ai pas pour habitudes de retirer une parole donnée. L'appui de la flotte, vous l'aurez, et soyez sûre qu'aucun soldat de la Mère ne vous touchera tant que l'un de mes flibustiers sera encore debout. Pour ce qui est de la compensation dont vous parlez...

Il promena un regard dur et sévère sur le pont, ses yeux hautains devenu coupants comme du verre :

- Comme vous le savez probablement, nous autres pirates avons une aversion toute particulière pour tout ce qui touche à l'autorité, au gouvernement et à la monarchie. De plus il se trouve que, moi aussi, j'ai certains comptes à régler avec la Mère...

Il avait été extrêmement intéressé de voir toute la haine que la joueuse de lyre portait à Dame Ismeraude, et cette haine bien employée pourrait être particulièrement fructueuse...

- Enfin, si tout cela ne vous convainc pas, gardez à l'esprit que vos actes et paroles révolutionnaires ne peuvent que faire souffler du vent dans nos voiles. Le chaos engendre le chaos, et je ne suis pas assez stupide pour laisser passer une occasion si intéressante pour nous autres pirates, traqués par le gouvernement mais profitant de l'agitation et du désordre pour agir. Si vous semez ces graines révolutionnaires, c'est nous qui récolterons sa tempête, et vous n'avez pas idée de jusqu'où un vent fort et violent peut nous mener...

Il avait parlé avec honnêteté, mais il ne voulait pas que la perspective d'un chaos profitable aux pirates ne sème le doute dans son esprit, et c'est pourquoi il ajouta :

- Ne craignez rien pour les populations civiles. Mes hommes ont l'ordre de n'abattre que ceux qui travaillent pour la Mère, et nous ne toucherons pas un cheveux de femmes et enfants innocents. D'ailleurs, pour vous prouver ma bonne foi, et pour vous donner un gain de cause supplémentaire auprès de la population, vous pouvez d'ores et déjà transmettre à tous ce message : quiconque portera ouvertement sur son bateau un drapeau rouge aux couleurs de la révolution sera décrété intouchable par l'ensemble des navires pirates de ma flotte, et n'aura rien à craindre de nous. Cela est-il suffisant pour vous convaincre ?
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MessageSujet: Re: Sur la place publique...   Sur la place publique... Icon_minitimeMar 15 Juil - 12:50

[Je suis DÉ-SO-LÉE!! Je sais que ça m’aura pris beaucoup (beaucoup, beaucoup, beaucoup ^^’’) de temps pour te répondre, mais, avec mon ordi qui faisait des siennes, avec les rénovations dans ma maison et avec le spectacle des Misérables à Québec j’étais, euh, pour dire le moins, occuppée !]

- Charitable ? Sachez, mademoiselle, que je ne fais jamais dans la charité, et que je ne suis pas homme à prendre une telle décision à la légère...


Le pirate semblait irrité par quelque chose… Peut-être que la méfiance de Sora n’était pas une chose à laquelle cet homme était habitué : s’il était capitaine, il y avait de fortes chances qu’il soit habitué à être obéit plutôt que d’être remis en question…

Alors que cette pensée lui traversa l’esprit, Sora observait attentivement Sire Thomas. Avait-il vraiment la trempe pour l’aider à mener une révolution ? La bataille avait de fortes chances pour être sanglante et il risquait de tout y perdre s’il ne s’en suivait pas victoire pour les révolutionnaires. Là encore, Thomas Chesterland avait réussit à s’élever au rang de Capitaine de la flotte pirate… peut-être y avait-il beaucoup plus chez lui, caché derrière son joli minois ?


- Je comprend vos inquiétudes, mais comprenez que je n'ai pas pour habitudes de retirer une parole donnée. L'appui de la flotte, vous l'aurez, et soyez sûre qu'aucun soldat de la Mère ne vous touchera tant que l'un de mes flibustiers sera encore debout. Pour ce qui est de la compensation dont vous parlez...

Sora appréciait la compréhension du jeune capitaine. Oui, il saurait fort probablement l’aider à mener le peuple à la victoire contre le clergé et la faible monarchie qui autorisait autant de pouvoir à Ismeraude ! Le capitaine Chesterland semblait, aux yeux de Sora, être tout à fait franc avec elle…Il allait tenir parole, elle en était maintenant certaine.

*Il en va de son honneur, j’en suis sure ! Il ne brisera pas sa promesse. Il tient beaucoup à son orgueil : à voir ses grands airs de paon personne ne pourrait renier cela, même pas lui-même ! Il dit vrai…*

Sora ne put s’empêcher de sourire. Son sourire était honnête : le pirate tombait pile ! Elle avait besoin de l’appui qu’il offrait au plus haut point !

Le capitaine Chesterland lui expliqua même qu’elle ne lui devrait rien : le chaos d’une révolte lui suffisait. Il semblait que, après tout, Sora avait bel et bien une bonne étoile tout là-haut.

Et, lorsque Sire Thomas lui jura que personne qui porterait un drapeau de la révolution sur son navire ne serait touché par sa flotte, Sora en tomba presque en extase. Elle allait finalement pouvoir atteindre ce but qu’elle s’était mis dans la tête il y avait des années déjà !

Le sourire de Sora ne fit que s’agrandir. Son sourire, comme toujours, était joli, mais celui-ci était lourd de sens. C’était un sourire de victoire… Au fond des yeux bleus de la joueuse de lyre une flamme brillait d’une lumière vive : l’étincelle de la révolution !

Sora tendit une main ferme vers le capitaine.
"C’est avec plaisir que j’accepte votre proposition, capitaine. Je n’ai qu’une seule demande de votre part : il n’est pas nécessaire que vos hommes me protègent, je préfère de loin qu’ils promettent de ne pas toucher à Mère Ismeraude. C’est moi seule qui a le droit de tuer cette chienne !"

Sora gardait son sourire, comme si elle avait simplement parlé du beau temps. Mais l’expression dans son regard était sérieuse – pour la mort de Cross, Ismeraude devait payer !

"Au fait, dit-elle, je ne me suis pas présentée !"

Sora lâcha la main du capitaine et recula de quelques pas pour se permettre une révérence. Elle en fit une très classique, celle que l’on apprennait aux petites-filles nobles et bien-nées. "Je me nomme Sora. Sora Mas –" elle s’interrompit. Non, elle avait déjà décidé qu’elle ne porterait plus jamais ce nom de famille maudit. "Sora Cross."

Cela faisait un bon moment qu’elle ne s’était présentée à personne, mais le capitaine méritait de savoir qui elle était. Après tout, ils allaient collaborer dorénavant. Sora s’estimait la femme la plus heureuse au monde à cet instant : maintenant qu’elle aurait l’appui de la flotte de pirates, elle aurait un atout incroyable auquel Ismeraude ne se serait jamais attendue… !
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Sire Thomas Chesterland
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MessageSujet: Re: Sur la place publique...   Sur la place publique... Icon_minitimeJeu 28 Aoû - 10:08

[Désolé de l'attente et pardon pour le peu que j'écris en ce moment, mais j'ai été pas mal absent pendant les vacs^^ Excuse-moi encore !]

En souriant d'un air poli, il lui rendit sa révérence avec l'élégance maniérée d'un jeune aristocrate. Cette jeune fille au tempérament si fort pouvait lui être utile, très utile, et il lui semblait ressentir également envers elle une pointe de sympathie. Après tout, elle semblait haïr l'autorité aussi bien que lui, quoique pour des raisons qu'il ignorait ; et le Capitaine n'était pas le dernier à savoir à quoi une haine bien employée pouvait les mener...

- Enchanté, mademoiselle Cross. Il va sans dire que vous serez la bienvenue si vous souhaitez poser un pied sur l'un des vaisseaux de ma flotte...

Elle paraissait ravie du fait qu'il lui ait proposé son aide, et il en retira une vive satisfaction. Il était vrai que les pirates de l'air qui naviguaient à présent sous son drapeau étaient connus et redoutés pour leur vaillance et leur férocité au combat, et leur réputation n'était pas à refaire chez les Uruans...

- Je me vois dans l'obligation de vous quitter, car il ne serait pas bon que l'on nous surprenne ensemble. Je ne tiens pas plus que vous à passer la nuit dans une geôle humide, bien qu'il soit peu probable qu'ils ne réussissent à m'attraper...

Ce n'était pas de la vantardise, mais un simple constat. Il n'avait pour l'instant encore jamais dévoilé son visage à Urua, et comme il ne s'affichait pas vraiment comme pirate, il n'y avait guère de raisons pour que les gardes de la Cité ne le prennent en chasse.

Toutefois, comme disait le dicton, "Prudence est mère de Sûreté"...

- J'ai été ravi de faire votre connaissance, mademoiselle. Si vous avez besoin de me joindre, allez contacter les contrebandiers de la cité, et ils sauront me faire parvenir votre message... Au revoir, donc, et bonne chance !

Après un dernier salut très aristocratique, il disparut au bout de la ruelle, aussi furtif et rapide qu'une ombre passante.
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