La nymphe borgne
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Urua, notre sainte ville migratrice, fut le berceau d'un crime atroce. Incarnez un personnage et tentez de découvrir les secrets d'une cité des cieux.
 
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 Edgar Randell, le bourreau retiré

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2 participants
AuteurMessage
Edgar Randell
Ex-Bourreau dérangé/Fleuriste raté/Uke barbu
Edgar Randell


Nombre de messages : 64
Age : 34
Age du perso : 21 ans
Emploi du perso : Bourreau à la retraite forcée, Fleuriste
Date d'inscription : 24/04/2008

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MessageSujet: Edgar Randell, le bourreau retiré   Edgar Randell, le bourreau retiré Icon_minitimeVen 2 Mai - 8:07

Bonjour, tout le monde! ^^ Je m’ennuyais du forum depuis un petit moment, alors... I’m back!! J’ai pris la liberté de ''ressusciter’’ mon ancien perso, qui n’est nul autre que l’ancien bourreau national... ^^;
Mon sens de la synthèse est nul, alors désolé d'avance pour le roman de la vie d'Edgar...

Nom: Randell

Prénom: Edgar, ou Ed pour faire plus court

Age: 21 ans

Sexe: Masculin

Sexualité: Bisexuel
Lieu d'habitation:Il n’est pas retourné dans sa cabine d’habitation du vaisseau-citadelle depuis un an; dans sa situation actuelle, il lui est plus sécuritaire de vivre dans la rue, dans un petit chariot qu’il utilise comme boutique de fleurs improvisée.

Religion: Peu croyant, Edgar n’a jamais mis beaucoup de conviction dans
ses rituels, même à l’époque à laquelle il était un membre des fonctions
publiques.

Foi en mère Ismeraude: La loyauté d’Edgar envers Ismeraude a été terminée il y a un an environ, lorsque quelqu’un a essayé de mettre l’ancien bourreau hors-circuit. Edgar a coupé tout contact avec la mère, le roi, et toute autre ancienne connaissance par mesure de sécurité et de survie, du moins jusqu’à ce qu’il trouve celui qui a voulu le faire disparaître et celui (ou ceux, plutôt) qui ont volé la perle. On ne peut jamais être trop prudent... D’autant plus que celle qui a été envoyée le tuer fait partie du clergé.

Métier(s): Edgar a été pendant quatre ans le bourreau... mais il est devenu fleuriste depuis presque six mois déjà.... (oui, vous avez bien lu ‘’fleuriste’’, ne regardez pas votre écran comme ça, c’est vrai!)

Description physique: Edgar est un homme de taille moyenne et plutôt fort et coriace malgré sa maigreur presque maladive. Pâle, il a l’air d’un homme qui aurait passé une bonne partie de sa vie enfermé dans un caveau. Ed a laissé pousser ses cheveux noirs, faute de se trouver un coiffeur bon marché; ils sont juste assez longs pour qu’il puisse les attacher avec un ruban. Il soigne sa barbe, et sur son nez droit est perchée de façon précaire une paire de lunettes qui a évidemment connu de bien meilleurs jours (les vieux joueurs, vous savez à quel point Ed est malchanceux avec les lunettes).Ses cernes fréquentes lui donnent quelquefois des airs nerveux d’insomniaque. Edgar a trois profondes cicatrices au corps : une sur l’épaule gauche, une autre sur la cuisse droite et une troisième au dos, entre les omoplates. Les deux premières sont les fâcheux résultats d’une confrontation avec des pirates armés de fusils; la troisième témoigne de la tentative d’un individu de le rayer définitivement de la carte. Certes, Edgar n’est pas l’homme le plus attrayant d’Urua, bien que ça ne l’empêche pas de dégager un certain charme, avec ses vêtements simples et ses allures d’intellectuel. Cependant, il aurait l’air parfaitement inoffensif et facile à briser si ce ne serait pas pour cette lueur inquiétante qui apparaît par moments derrière ses yeux gris.

Description Psychologique: Edgar est un véritable homme à deux faces.
Deux personnalités différentes se disputent le contrôle de la conscience
d’Edgar, tel Dr. Jekyll et Mr. Hyde.

D’un côté, il y a un Edgar doux, poli et cultivé. Timide et peu sur de lui-même, d’autant plus qu’il a longtemps été conscient de sa mauvaise réputation en tant que bourreau, il a la fâcheuse tendance de faire tout son possible pour essayer de passer inaperçu. Facilement intimidé, il a une propension au bégayement. Poète et romantique dans l’âme, Edgar garde une vision naïve et idéaliste de l’amour et est doté d’une galanterie aussi rare que plaisante. Doté d’une grande imagination. Loyal à ses convictions, il tient à ses idées et idéaux... jusqu’à ce que quelque chose vienne les fracasser. Il a beaucoup de difficultés à exprimer ses sentiments et à affronter ses problèmes.

D’un autre côté, il y a un Edgar sadique et violent. Son imagination débordante est utilisée à des fins peu innocentes. Il s’amuse à blesser ses victimes de la façon la plus exécrable possible en citant compulsivement divers extraits littéraires. Philosophe déjanté, il se met à divaguer sur des sermons semi-cohérents sur la nature humaine. Cynique et
misanthrope, Edgar ne cache pas son mépris pour la bête humaine. Néanmoins, ses
politesses demeurent toujours intactes. Il a horreur qu’on le touche, mais tend à toucher les gens, surtout si c’est pour plonger le doigt dans des blessures pour élargir les plaies.

Edgar est un homme à deux faces. Ces deux facettes, en plus de se disputer sa conscience, réussissent à prendre la forme d’étranges monologues internes discutant toujours de sujets plus insipides les uns que les autres. Cross (ou plutôt, le souvenir de Cross) le hante, assez pour l’empêcher de dormir en paix.


Plus grande qualitée: Poli; discret; loyal; scrupuleux

Plus gros défaut: lâche; démontre un manque flagrant de confiance en
lui-même; violent et incohérent à ses heures

Famille: Edgar est le cinquième et dernier enfant d’une famille d’agriculteurs; il les a complètement perdus de vue depuis des années.

Histoire: Dernier enfant d'une famille nombreuse de paysans sur une petite seigneurie sur Terre, Edgar a toujours été isolé dans son propre monde. Également le plus frêle de tous—malgré son assez grand appétit—ses parents craignaient qu’il ne puisse être capable de travailler aux champs. Déjà qu’il avait toujours été considéré trop étrange par les autres enfants du village pour qu’ils veuillent interagir avec lui autrement qu’en lui lançant des cailloux, ce serait alors le comble; le jeune Edgar n’allait jamais pouvoir
devenir un bon fermier, autant dans le travail dans les champs que pour la vie
en communauté entre paysans... d’autant plus que le jeune garçon préférait passer
ses journées dans le marché de la ville pour faire je-ne-sais-quoi.

En fait, la vie de fermier ne convenait pas du tout aux ambitions—certes, elles étaient modestes, mais elles demeuraient des ambitions—du jeune Edgar... du moins, elle ne lui convenait plus depuis le jour où le libraire ambulant de la seigneurie l’avait pris en train d’essayer de lui voler sa bourse, alors que le petit Randell avait dix ans, et qu’il avait du travailler pour le marchand pendant deux semaines pour se faire pardonner pour avoir essayé de relever un défi donné par les fils du meunier.


Edgar avait découvert les livres. Il continua à aller à la librairie, même après ses deux semaines ‘‘d’expiation’’, au point que le maigre myope devint presque une partie de la librairie; il passait des heures à tâtonner avec délicatesse les livres, il les feuilletait,
inclinait la tête comme pour voir si tous ces signes faisaient du sens sous un
autre angle, admirait les bordures, les illustrations et les lettrines, et ne
sortait jamais sans afficher une moue d’incompréhension. Le vieux libraire ne
sut pas s’il devait prendre le gamin illettré en pitié ou pas. Néanmoins, il
décida de lui apprendre comment lire et à écrire. Et Edgar cessa de sortir de
la librairie avec des moues d’incompréhension, et commença une amitié entre le
jeune paysan et le vieux libraire, qui s’assura de son éducation.

Edgar devait avoir douze ans lorsque le vieux libraire se présenta chez lui pour parler avec ses parents. Selon le marchand, le garçon pouvait—et devait—se faire instruire dans une véritable école; il y apprendrait la grande littérature, la philosophie, l’arithmétique, et plein d’autres choses qui feraient de lui un homme savant... mais, selon Randell père, la place d’Edgar serait sur leur champ, comme ses aïeux l’avaient toujours fait. La seule façon de convaincre les parents de laisser aller leur fils fut la suggestion de voir l’enfant devenir, au pire, un marchand ou, au mieux, un membre éminent de la société ou un médecin. Dans tous les cas, il pourrait alors enrichir sa famille, disait le vieux libraire. De plus, ajouta-t-il, ce serait lui, le marchand, qui payerait les études.

Ce fut décidé : Edgar irait recevoir son instruction dans une petite abbaye à trois jours de marche de chez lui. Il y serait logé et nourri. Bien qu’Edgar vivait à présent loin de chez lui, il continua à garder le contact avec le libraire via une longue correspondance, jusqu’au jour où sa vie de novice fut mise sens dessus-dessous : Le pays était attaqué par la contrée voisine. Cela faisait depuis de nombreuses années, bien avant la naissance
d’Edgar, que les deux pays avaient des tensions. Il n’eut suffi qu’une querelle
à la frontière pour que la guerre n’éclate.

Ce furent des miliciens qui vinrent enrôler de force les pensionnaires de l’abbaye les moins fortunés, notamment ceux qui n’auraient plus les moyens de payer leur éducation. Edgar figurait parmi ces infortunés; il apprit cette journée-là que son village avait été mis à feu et à sang. Son ami, mentor et mécène, le vieux libraire, n’avait eu aucune chance de s’en sortir. Le reste de la famille Randell, elle, demeurait introuvable : peut-être s’était-elle enfuie de la région, peut-être était-elle décimée, personne ne le savait. Edgar avait quinze ans.

Edgar fut entraîné hâtivement au maniement des armes, puis envoyé au front avant même avoir pu réussir à manier l’épée ou même la dague sans maladresse; il dut se corriger sur le terrain pour survivre. Edgar n’arrivait plus à bien dormir; il y avait bien des choses qu’il aurait donné pour ne pas voir certains...évènements au front. Certes, il était
obéissant, bien que très nerveux, mais il sentait qu’il allait très bientôt atteindre ses limites. Car la nature d’Edgar, ainsi que son éducation, lui rendait insupportable l’idée de tuer pour ne pas être tué. Il se frustrait : s’il ne tuait pas, il allait être tué par ses camarades pour trahison. S’il tuait, il allait être tué par l’ennemi parce qu’il avait tué un
soldat ennemi...

Edgar déserta au bout d'un an; il n'avait jamais réussi à tuer qui que ce soit sans se sentir malade, et il avait eu sa dose d'horreurs pour le reste de sa vie. Il s'enfuit et s'embarqua sur la cité sainte d'Urua, qui était de passage dans une région voisine.

Edgar chercha du travail, en vain. Le seul qu'il put trouver lui fut donné par une femme qui venait de monter au rang de Mère religieuse, Ismeraude de la Bourgogne: bourreau. Il ne put refuser: entre retourner dans son pays natal où il serait puni pour trahison, ou faire un travail qu'il détesterait sans aucun doute, le choix était fait. Il ne lui fallut qu'attendre quelques jours pour que le premier criminel qu'il dusse interroger arrive: la perle Nordique avait été volée le surlendemain de son arrivée, et Marbellin Cross avait été nommé comme premier suspect. Edgar devait alors le questionner jusqu'à ce que Cross avoue son crime. Randell ne voulait pas le faire: comment pouvait-il oser torturer un homme qui jurait d'être innocent, même jusqu'à sa mort?

La pensée de l'homme se plie et se tord pour mieux s'adapter aux horreurs auxquelles il doit s'exposer. Quelquefois, la pensée doit se plier tellement qu'elle se brise en deux. Cross a été la solution pour contrer la sensibilité d’Edgar, mais à un prix bien trop lourd
pour le bourreau.

Quatre ans se sont écoulés depuis la mort de Cross, et l'état mental d'Edgar n'a jamais cessé de se déteriorer. Il parle tout seul par moments, et les "visites" du défunt Cross l'empêchent de dormir... d'autant que les attaques des pirates aggravent sa situation précaire. Lors de l'attaque pirate au château, Edgar fut grièvement blessé au bras et à
la jambe. Certes, deux pirates moururent, mais ce fut grâce à l'intervention
d'Ismeraude de la Bourgogne. Quelques jours plus tard, alors qu'il prenait une marche sur le mont Anais pour récupérer ses forces, il s'était arrêté au bord d'un ravin pour observer les alentours. Edgar entendit des pas; il n'eut pas le temps de se retourner qu'une main le prit rudement par les cheveux. L'instant plus tard, il ne put pousser
qu'un cri étranglé alors qu'il sentit la lame d'un poignard se loger entre ses omoplates. Ensuite... Edgar se sentit tomber, rouler, et le ciel se mêla à la terre alors qu'il roula, roula, roula dans le fond du ravin. Une pierre vint arrêter sa chute, et il ne sentit plus rien par la suite...
Il n’eut que, comme dernier souvenir de l’évènement, deux yeux turquoise qu’il avait reconnu aussitôt...

Arme: Sa bonne vieille dague dont il ne se sépare plus, et qu’il garde même pour
dormir, la nuit... Quoiqu’il est pertinent de signaler qu’Edgar, dans sa vieille expérience de bourreau psychologiquement dérangé, sait comment blesser et torturer les gens avec presque n’importe quoi; par exemple, la nuit où un brigand a essayé de le voler, Edgar avait pris une tasse à thé en fer-blanc et...

[Merci à Sora pour l’idée de la tasse! XD]

Autre chose: Cela fait depuis un an que les autorités uruannes croient qu’Edgar est mort. Il le serait si ce n’était pour sa rencontre avec Sora, la joueuse de lyre et ancienne fiancée de Marbellin Cross. Ce fut elle qui le remit sur pied, au bout de six mois. Bien qu’ils ont eu des relations pour le moins amicales en apparence, Edgar ne peut tout de même pas s’empêcher de se sentir mal à l’aise aux côtés de la joueuse de lyre. Après tout, c’est lui qui a tué son fiancé. S’il y a une seule raison pour laquelle il voudrait retrouver la perle, ce serait pour se racheter envers Sora, qui lui a sauvé la vie malgré tout...

Cela fait depuis six mois qu’ils ne se sont pas revus.

Autre chose (bis): Edgar fige et bégaye dès qu’il est nerveux ou très énervé. Certaines choses ne changeront jamais... ^^;
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http://shish-taouk.comoj.com/
Ismeraude De La Bourgogne
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Ismeraude De La Bourgogne


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Date d'inscription : 06/01/2007

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MessageSujet: Re: Edgar Randell, le bourreau retiré   Edgar Randell, le bourreau retiré Icon_minitimeSam 3 Mai - 7:09

Fiche acceptée, bien entendu ^^. *Tient, je ne savais pas qu'Edgar était un étranger...*

Bon retour ^^! Party
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Edgar Randell, le bourreau retiré
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