(Voilà! C'est fini! XDD)
Nom:Le même que son frère, alors d’Urua
Prénom:Stanislas, prénom qu’il abhorre de tout son être. C'est un prénom rude, qui manque d'esthétisme et de grâce, selon lui...
Age: 19 ans
Sexe: Masculin
Sexualité: Hétérosexuel
Lieu d'habitation:Le palais. C’est un prince, voyons!
Religion: Stanislas n'y a jamais vraiment cru, malgré le fait qu'il ait été élevé dans un milieu très religieux...
Foi en mère Ismeraude: Bien sûr que non!... C’est avec elle qu’il a volé la perle! Et c'est pas comme si le prince était capable de croire en quoi que ce soit...
Métier(s): Prince mégalomane...c’est un métier? Oô
Description physique: Stanislas d’Urua ressemble peu à son frère : Hormis leurs cheveux blancs, ils ne se ressemblent que peu. D’un point de vue métabolique, Stan est celui qui a reçu les faveurs de dame Nature : grand, svelte et bien proportionné, il a l’air plus âgé que ‘‘son petit-grand frère’’. Ses yeux, généralement plissés (serait-ce un signe de myopie?) ont l’étrange faculté de changer de couleur... Bien sûr, lorsqu’ils sont ouverts. Ses lèvres minces sont très prédisposées à afficher un sourire narquois qui sert à masquer ses émotions... ou peut-être tout simplement parce qu'il s'amuse à rien...
Description Psychologique: Ah, Stanislas. Le prince charmant. Poli, bien qu'un peu froid.Intelligent. Incroyablement cultivé, pour un type vivant dans une ville où la littérature est interdite. Éloquent et souriant, s'amusant à presque tout et à rien. Un bon prince comme il se doit, quoi. Un peu puéril dans son gout pour la simplicité, quelquefois naif sur le fonctionnement du monde; il a une mentalité bien à lui. Mais il n'est pas du tout le portrait craché de Franz de Salzbourg, son tonton Franz, que Roy ait son âme.
Stanislas est...comment dire?.... dénué de tout sens moral. Moqueur et un peu menteur, il y avait eu une époque à laquelle il ignorait tout des notions du bien et du mal par simple ignorance, mais, après cinq longues années à tenter de définir le bien et le mal, au point d'aider Ismeraude de La Bourgogne à voler l'oeil de la nymphe , voici ses conclusions:
Il s'en fiche.
Ce qui est bien ou mal n'a aucune importance, tant que ça puisse mener aux fins désirées... Qu'elles soient nobles ou pas, cela n'importe que peu... Au fait, c'est supposé dire quoi, "cause noble"?? Encore une question que Stanislas ne répondra pas par simple envie de ne pas vouloir savoir. Il a mieux à faire, comme s'amuser à narguer son "petit-grand frère", tout en surveillant de près ou de loin l'occasion rêvée de le surpasser dans n'importe quel domaine, coute que coute. Car c'est ce qui motive Stanislou: surpasser son grand frère, et cesser d'être son ombre... Même si cela veut dire sacrifier une ville entière.
Et il prend un plaisir fou à remettre les gens en question: ce qui était autrefois un réflexe pour mieux comprendre son univers est devenu un passe-temps pour troubler son entourage. Sceptique et méfiant de nature, il lui est difficile de comprendre et de faire confiance aux autres, et a jugé plus utile de se pencher sur des matières plus pressantes que de se frustrer pour son manque de compréhension du monde. Il a dépassé cette étape il y a plus de cinq ans déjà.
Étant plus jeune et moins mature que son frère, Stanislas a un sens des priorités assez tordu.
Plus grande qualitée: Aussi étrange que cela puisse paraître, Stanislas a quand même un coeur, et il a des accès de compassion par moments, même si ça lui prend pas mal de choses pour le faire sentir de la sympathie...
Plus gros défaut: Stanislas est dénué de tout sens de morale, en plus d'avoir une ambition frisant la mégalomanie.
Famille:Son frère Cyril, dit Alexandre IV, quoique les seuls points qu’ils ont en commun sont la couleur de cheveux et leur entêtement à obtenir ce qu’ils veulent...
Histoire: Dans les archives royales de la bibliothèque de la sainte ville d'Urua, il est difficile d'obtenir l'autorisation d'y entrer; seulement les gens austères ayant obtenu la permission de sa majesté le roi ou de sa sainteté la mère religieuse peuvent avoir l'honneur d'y entrer. Les archives relatent l'histoire de la lignée royale, des glorieuses croisades de la reine Anais la première à la chute de Bertrand le croisé, de la mort d'Anais à la montée cahoteuse du roi Alexandre IV et du vol de la pierre nordique... à l'histoire encore nébuleuse des générations futures.
Parmi ces documents se trouve l'histoire du frère du roi, le prince Stanislas d'Urua, écrite dans un document qu'on dirait déchiré, recollé et corrigé par endroits.: [Note: les spoilers sont les morceaux manquants du document, alors que les modifications seront en italiques.]
''Il est très difficile de parler de l'histoire d'Urua sans omettre de mentionner la famille royale, puisque cette glorieuse lignée est profondémment liée à l'histoire de la ville sainte d'Urua, notamment la fin de l'émancipation de la reine Anais première, qui fut marquée par la mort de sa belle-fille, la princesse Adélaide De la Rochelle, qui mourut en donnant naissance à un jeune garçon, le prince Stanislas d'Urua, puis par la mort de son fils, le prince Bertrand le croisé, lâchement abbattu par un soldat ennemi. La reine, avec l'aide de son chamberlain Franz de Salzbourg, régna pendant encore trois années après la mort de son fils avant de le rejoindre dans la gloire de Roy. Le prince ainé Cyril avait 10 ans; Stanislas, lui, en avait 6.
Les deux héritiers furent éduqués de manière différente. Franz prit en charge le jeune Cyril et commença dès son jeune âge à lui enseigner les rudiments de la vie politique. Il allait commencer l'éducation de Stanislas lorsque le clergé s'imposa pour l'éduquer. Le prince cadet apprit à lire, à écrire, les saintes écriture, les rudiments de l'arithmétique, et commença dès son très jeune âge à jouer de la musique. Un croisé retraité lui enseigna le maniement des armes.
- Spoiler:
Cependant, le jeune Stanislas était un garçon inquiet, toujours assoiffé de plus de savoir. Pour toute réponse qu'il obtenait, il posait deux questions. Il ne cessait pas de remettre en question les enseignements de Roy, narguait sans arrêt les passages qu'il considérait inutiles ou contradictoires. Stanislas se rebella maintes fois contre ses instituteurs, et maintes fois il dut aller faire pénitence. Rares étaient les occasions où les bibliotécaires ne le trouvaient pas en train de rire de certains écrits sacrés, ou de lire passionnément des livres interdits au lieu de les dénoncer. Le prince déclencha une véritable panique auprès de mère Cho lorsqu'il déclara qu'il apprenait davantage en ''lisant de vrais livres plutôt que de lire ce charabia sacré''. Il dut faire la plus sévère des pénitences pendant des semaines pour laver ses péchés, et il ne cessait toujours pas ses caprices en ordonnant qu'on lui explique pourquoi ces livres étaient interdits, jamais satisfait des réponses obtenues. Le seul domaine dans lequel il ne posait aucun problème était celui de la musique et du maniement d'armes, bien qu'il dut être repris maintes fois parce qu'il ne cessait de remettre la foi de ses instituteurs en question. Il était un élève à problèmes, mais personne au sein du clergé ne le laissa paraître devant le prince Cyril ou le chamberlain, et Stanislas tint également le secret. Bien que le jeune prince soulevait autant de polémiques que son grand frère, il ne le faisait pas volontairement; il était dans sa nature de toujours remettre les choses en question.
Il devint un élève exemplaire, alors que son frère ne cessait de soulever la polémique auprès du clergé. Il y eut même des rumeurs que le chamberlain le dressait contre Mère Cho.Ce fut vers cette époque que commencèrent les divergences entre Cyril et Stanislas. Le frère ainé se débattait sans arrêt contre les décisions du conseil de régence, clamant que ce n'était qu'une supercherie orchestrée par Mère Cho. Stanislas, lui, semblait embrasser cette politique, sans opiner quoi que ce soit, avec une sérénité digne du saint patron de la tempérance.
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Il ne semblait pas comprendre quoi que ce soit au conseil, et semblait encore plus indifférent aux débats politiques entre Franz et Cho.
Il comprenait parfaitement la situation; le clergé protégeait les intérêts du peuple et des princes en attendant que l'un monte au trône.Les divergences devinrent une véritable rivalité lorsque le clergé tenta de désigner Stanislas comme futur roi: il était plus calme et serein que son frère, et écoutait les conseils du clergé pour finir, la plupart du temps, à les appliquer. Cette décision fut contestée pendant une année par Cyril et Franz, qui réclamèrent que Stanislas n'allait être qu'un pion au service du clergé, et qu'il n'avait pas la maturité pour régner. Ce fut Cyril qui garda le titre d'héritier du trône, et ce fut après cette décision que Franz fut atteint d'une grave maladie qui allait le consumer pour le restant de sa vie. L'aristocratie ainsi affaiblie, ce fut le clergé qui prit le contrôle de la ville sainte. Cette époque fut marquée par une rupture définitive entre les deux frères. L'un réclamait sa place sur le trône, l'autre réclamait le retrait du clergé.
- Spoiler:
Stanislas avait, malgré les années et sa nouvelle soif de pouvoir, gardé une notion précaire du bien et du mal. Ses questions qui n'ont jamais cessé de s'accumuler au fil des années n'ont jamais été répondues. Ou si elles étaient répondues, c'était toujours avec deux réponses complètement contradictoires qu'elles étaient éclairées. La confusion et la frustration de Stanislas ne fit que s'augmenter au fil du temps, surtout lorsqu'il eut vent de la cause de la maladie de Franz: un empoisonnement au mercure. On lui avait dit qu'un tel acte était répréhensible; par la suite, on lui disait qu'un tel acte était louable pour la gloire de Roy. Il ne réussit jamais à apprendre quelle était la véritable nature de cet acte, d'autant plus que la mort subite de Mère Cho lui empêcha définitivement d'interroger la vieille femme, comme il l'avait toujours fait.
Puis arriva Ismeraude de la Bourgogne. Elle était si convaincue par ses croyances, si convaincante, et surtout si.... impressionnante que Stanislas fut troublé par cette femme lors de leur première rencontre. Bien que son caractère austère et glacial énervait par moments le jeune prince, il finit rapidement par se lier d'amitié avec la jeune femme. Pour la première fois, il réussissait enfin à croire aux notions auquelles il n'avait jamais réussi à croire. Il en oublia même ses différents avec son frère, et les souffrances de son ''oncle''.
Puis elle lui demanda de l'aide. La ville sainte devait garder sa pureté, que les pays sur terre étaient en train de gâcher. S'il lui venait en aide, il serait récompensé pour avoir contribué à la pureté de la ville sainte, et elle l'aiderait à récupérer ce qui lui revenait de droit,le trône, que son frère impie lui avait volé.
Pendant un moment il a cru en elle. Ils avaient isolé la ville pour maintenir sa pureté. Ismeraude elle-même cacha la perle nordique, et ne dit jamais au prince l'endroit de la cachette. Une simple mesure de prudence, disait-elle. Mais il fallait accuser un coupable. Quelqu'un qui pouvait être sacrifié pour la gloire de Roy. Un jeune gueux nommé Marbellin Cross ferait l'affaire; il était un délinquant et personne ne se douterait de rien.
Stanislas était sous le choc. Ses croyances qu'il avait nourri à l'aide d'Ismeraude s'écroulèrent. Ce jeune homme était innocent! Alors pourquoi Stanislas devait-il déclarer, à l'aube, la culpabilité de Cross? Où était la pureté qu'Ismeraude lui avait promise?
Pendant que le bourreau questionnait le gueux, Stanislas se questionnait. Quoi? Pourquoi? Ce fut au bout d'une semaine, après avoir reçu la confirmation de la mort de Cross, qu'il obtint la réponse, entre deux éclats de rire:
Ça n'existait pas, la pureté, le bien ou le mal. Tout dépendait des intérêts des hommes. Si une chose contribuait aux intérêts personnels de quelqu'un, c'était ''bien''. Si quelquechose infirmait les intérêts d'un individu, c'était ''mal''. À partir de ce jour, Stanislas cessa de se poser des questions. Il renonça à ses enseignements religieux, déterminé à se distancer d'Ismeraude; si elle tombait, il était hors de question qu'elle l'entraîne avec lui. C'était ''mal''. À partir de ce jour, Stanislas ne cessa plus de sourire. Il se moquait de tous ces gens qui se bornaient par quelquechose d'aussi abstrait, trivial et arbitraire que la morale. Il n'aurait plus qu'un but, un intérêt: surpasser son frère, sortir de son ombre. Peu importe le prix, ou si c'était ''bien'' ou ''mal''.
Le départ abrupt de Mère Cho pour faire place à Ismeraude de la Bourgogne,
suivi par le vol de la perle par ce malfrat de Marbellin Cross, puis par son éxécution marqua le début d'une des plus grandes rivalités entre frères de l'histoire d'Urua; des sabotages de projets aux tentatives d'empoisonnement, ce fut une bataille féroce que celle de deux frères qui voulaient tous deux la même chose, peu importe le prix: le pouvoir. Ce fut Cyril, sacré Alexandre IV, qui gagna la bataille. Alors commença une autre bataille pour le roi, qui put enfin mettre son frère sur un front relativement commun, sans toutefois effacer leur animosité mutuelle: la bataille contre les pirates. Bien que leurs buts sont communs, ils ne cessèrent pas de mener une rivalité sans bornes, au désarroi du chamberland. D'un côté, le roi, sérieux, froid, calculateur; de l'autre, le prince, souriant, glacial, quelque peu impulsif mais non moins intelligent.
- Spoiler:
Cependant, il y eut un moment où Stanislas cessa de sourire pendant de nombreux mois: à la mort de ''Tonton Franz'', où le prince réalisa la perte d'une des dernières personnes auxquelles il était attaché.
Arme: Bien que les chances qu’il soit directement attaqué sont minces, Stanislas a l’habitude de se promener avec un poignard, juste au cas où.
Animal: Stanislas élève des poissons tropicaux dans un énorme aquarium qui occupe la quasi-totalité d’un mur de sa chambre. C’était un cadeau d’anniversaire pour ses 14 ans, avant qu’il ne vole la perle.
Autre chose: L'histoire de Stanislas trouvée dans les archives royales omet un détail crucial, mais qui demeure le secret le plus farouchement gardé du prince:
Stanislas est le principal responsable de la disparition d'Edgar Randell; bien qu'Ismeraude était attachée au bourreau, le prince décida que l'homme était un danger pour eux. Il était le seul à savoir que Marbellin Cross n'était pas le coupable du vol de la perle, et Stanislas avait peur que cette information cruciale ne parvienne aux oreilles de son frère et le mette en danger. À l'insu d'Ismeraude, il paya un hors-la-loi pour mettre Edgar hors d'état de nuire. Ça fait depuis un an que le bourreau est porté disparu, et Stanislas a publiquement déclaré que cette disparition n'était qu'un cas parmi toutes les autres vagues de disparitions qui accablaient Urua depuis l'attaque des pirates. Il ne voudrait pas se mettre Ismeraude à dos en déclarant qu'il a orchestré la disparition du bourreau, alors c'est un de ses plus grands secrets...