La nymphe borgne
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Urua, notre sainte ville migratrice, fut le berceau d'un crime atroce. Incarnez un personnage et tentez de découvrir les secrets d'une cité des cieux.
 
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 Que la partie commence...

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Ismeraude De La Bourgogne
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MessageSujet: Que la partie commence...   Que la partie commence... Icon_minitimeMar 6 Mai - 17:31

[PV Stanislas]
[N.B. Je savais pas trop quel type d'arbres mettre, alors j'ai mis un peu n'importe quoi ^^'.]

Crîcrîcrîcrîcrîîîîî

Crîcrîcrîcrîcrîîîîî


Cette journée de printemps était étonnament chaude. Partout résonnait le chant des oiseaux et le grincement des insectes. Le soleil brûlant se reflétait sur les feuilles des bouleaux et des poiriers comme sur un miroir.

Sur un santier à l'ombre des arbres, une femme vêtue d'une longue et légère robe bleue attendait, le dos à peine appuyé contre le tronc d'un chêne. Une paysanne, sans doute. Ses cheveux étaient dénoués et glissaient sur ses épaules tels une rivière d'or. Ses mains fines et agiles, sillonées de veines par endroits, se rejoignaient devant elle, un peu au-dessus de son entre-jambes. La plante de ses pieds nus était salie de terre.

Elle n'était plus si jeune. Aux comissures de ses lèvres, des lèvres trop serrées, lui faisant une petite bouche rosâtre de poupée, on devinait déjà l'esquisse des rides qui la marqueraient un jour. Son nez était droit comme sa posture, son menton légèrement avancé. Mais, arrivé à une certaine distance, le détail qui frappait le plus restait le regard. Elle n'avait pas de grands yeux, au contraire, mais le regard qui pointait sous les paupières, d'un bleu profond, semblait voir au travers des corps, de la matière substancielle. Ce regard voyait au-delà. Ce regard vous vidait de vos entrailles et, d'un simple clignement de cils, votre coeur était mis à nu.

Sous son ventre, des frissons agréables. Elle sourit un peu. Ce sexe, symbole incontestable de sa mortalité en tant que simple humaine, ce sexe intouchable, sacré, qu'elle devait préserver de tous sous peine de retomber à leur niveau, ce sexe, il avait enfin été touché par la grâce de Roy. Pour cette mission. Pour la pureté de cette cité qu'elle aimait comme sa propre fille. Oui, finalement, elle avait réussi à transformer son sexe, ingrat malgré sa virginité, en accessoire Royal.

Un autre frisson. Elle soupira.
Elle avait dit qu'elle chercherait la perle sans arrêt jusqu'à sa découverte. Ah! S'ils savaient!
Si seulement il avait sû, ce roi infecte, que l'objet qu'il convoitait tant se trouvait juste là, sous son nez, tout ce temps...
Ismeraude dû réprimer un fou rire.

C'était aujourd'hui qu'elle entâmait ses plans. Plans pour lesquels elle avait besoin de l'aide du prince, son seul complice, qu'elle avait justement convoqué à cet endroit. Plans fort peu organisés, soit, et probablement utopiques. Cela ne la dérangeait pas. Elle ne craignait rien.
Elle était toute puissante.


[Hum... Tu viendras me rejoindre quand tu pourras, Stan... ^^' Désolée de te faire venir comme ça...]
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MessageSujet: Re: Que la partie commence...   Que la partie commence... Icon_minitimeMar 6 Mai - 21:21

Ismeraude l'avait convoqué, lui, le prince Stanislas d'Urua. Elle dut attendre quelques minutes avant de voir apparaître son complice.

Il était difficile de confondre le prince avec qui que ce soit, et moins encore avec son grand frère. Il se déplaçait fluidement, avec pour seuls bruits le crissement de ses souliers sur le fin gravier du sentier et le sifflement continu des oiseaux et des criquets.

Contrairement à son frère, Stanislas était grand, svelte, avec des proportions d'adulte, tout en conservant la fraîcheur de la jeunesse. Longtemps épargné des inquiétudes qui pourraient lui donner une vieillesse prématurée, les seules lignes de son visage étaient la courbe de sa bouche aux lèvres minces et souriantes, ainsi que deux yeux tellement plissés qu'on les croirait fermés. Non, ils étaient effectivement fermés au monde; ils étaient illisibles, indéchiffrables, voire même impénétrables, à moins qu'il ne décidasse de s'ouvrir... ce qu'il ne fait plus depuis près de cinq ans, sauf en présence d'une seule personne-- et ce n'était pas sa complice, Ismeraude de la Bourgogne. Quelques gens étaient irrités par ses regards sournois; d'autres en étaient effrayés. Quelques rares énergumens admiraient ce regard, mais ils étaient si peu nombreux qu'il ne vaut pas la peine d'en faire plus que de les mentionner.

Une main aux doigts longs et fins passa dans ses cheveux blancs comme neige, avant de reprendre sa place près de son aine. Cette main avait touché à bien des choses; elle avait touché des livres sacrés, des livres blasphématoires, la perle nordique. Elle a connu également la volupté, dont elle a effleuré le ventre du bout des doigts à plusieurs reprises. Grâce à cette main, Stanislas a embrassé la luxure, soulevé l'orgueil, étreint la gourmandise, caressé la paresse, tenu dans son poing la colère; mais il lui restait encore à atteindre les fruits de son envie et de son avarice. Cette main avait connu l'arc, la dague et l'épée sans pour autant se tacher de sang humain.

Il ne s'était jamais abaissé au point d'enlever lui-même une vie humaine; il ordonnait de faire abattre ses adversaires comme les misérables chiens qu'ils pouvaient être, mais lui-même n'avait jamais touché quelqu'un directement dans ce but. Comme cet imbécile de Randell, par exemple: il avait rempli les fonctions pour lesquelles il avait été engagé dès le début, et devenait plus un fardeau... non, il était devenu dangereux; s'il insinuait moindrement à son lilliputien de frère l'innocence de Cross c'en était fini de Stanislas et Ismeraude.

C'était là que Médéa, la fanatique à la botte d'Ismereaude, était devenue utile. La convaincre de tuer Edgar avait été un véritable jeu d'enfant; il ne lui avait suffi que d'insinuer que l'ancien bourreau entacheait la pureté de la cité, mais qu'il avait envoûté la mère malgré elle pour qu'elle fasse tout son possible pour empêcher à ce rebus de disparaître si jamais elle apprenait que le maigrelet était en danger. Son explication sans queue ni tête avait suffi pour que la jeune religieuse fasse disparaître Randell sans en souffler mot à Ismeraude.

Ah, la pureté. Certes, Ismeraude était obsédée par la pureté de la ville; elle avait même convaincu Stanislas de l'aider à la maintenir en isolant Urua du reste du monde. Médéa, quant à elle... le prince était certain qu'elle était capable de massacrer tout sur son passage au nom de cette pureté.

Le sourire ironique de Stanislas était tellement large qu'il en était grotesque. Il faisait tout son possible pour ne pas rire de la femme qui se tenait au loin.


*Ces sottes n'ont jamais pensé à la possibilité que ce sont elles qui font pourrir Urua de l'intérieur...*

Le jeune prince arriva enfin devant Ismeraude. La mère, nu-pieds, vêtue d'une simple robe bleue et les cheveux dénoués, avait l'air d'une très jolie paysanne, presque d'une poupée. Elle se tenait droite, dos à un arbre. Elle était une des rares personnes chez qui une telle simplicité faisait dégager un grand charme. Elle était presque aussi belle que Roxane, malgré son âge.

Pendant un moment, la main de Stanislas frémit, prise par un tressaillement de luxure alors qu'il se demandait furtivement si cette femme devant lui était aussi chaste qu'elle le prétendait. Mais cette pensée ne dura qu'un instant, et le prince ne rougit pas le moindrement du monde, donc tout ceci passa inaperçu devant la mère.

Le prince inclina poliment la tête.


"Vous m'avez convoqué, Ismeraude?"

[Désolé, c'est long pour ne rien dire... Et j'ai essayé de montrer que Stanislas tient du profane autant qu'Ismeraude tient du sacré. Je ne sais pas si j'ai réussi par contre... -__-;]
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Ismeraude De La Bourgogne
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MessageSujet: Re: Que la partie commence...   Que la partie commence... Icon_minitimeSam 17 Mai - 16:59

[Oui, oui... On suit assez bien la comparaison. ^^
Oh, et désolée du retard (quoi que ce n'est pas nouveau)... Le pire, c'est que je ne suis même pas sûre encore de ce que je vais faire pour éviter la lapidation sur la place publique... =_=
Enfin... Que sera, sera.]

"Effectivement."

La mère sourit en levant les yeux vers le prince. Cela l'amusait de devoir redresser la tête devant ce simple noble sans nom, alors qu'elle pouvait regarder son souverain de haut...
Tient, c'était justement quelque part par là qu'elle voulait en venir...


"Stanislas... Il est grand temps que je te récompense pour ce que tu as fais pour le Roy."

Le sourire d'Ismeraude disparu, ce qui eut comme premier effet de lui donner un air soudainement solennel.
Malgré tout, si elle avait repris son sérieux, c'était surtout parce qu'elle trouvait ses propres mots forts peu appropriés.
En effet, une fois encore, elle ne jouerait dans cette démarche qu'un rôle secondaire et laisserait le prince se "récompenser" lui-même. Elle ne connaissait que l'art de l'influence et de l'épée pour arriver à ses fins... Et dans ce cas précis, ces deux talents ne seraient pas d'une grande utilité.
Et encore fallait-il que ce jeune rebelle accepte de l'aider.


"Il est temps de te mettre à la tête de cette cité."

*Oui, c'est la première chose à faire!
Peut-être un jour aurais-je des problèmes avec toi aussi, comme j'en ai eu avec ton frère... Peut-être sera-ce pire. Mais chaque chose en son temps. Peu m'importe qui monte sur le trône pour le moment; en autant qu'Alexandre IV ne gêne plus la tâche que Roy m'a confié.*

"Je suis prête à retourner mes meilleures cartes dans cet objectif. Seulement, je ne pourrai pas jouer ce jeu en solitaire."

Ismeraude fit une courte pause, mesurant l'effet de ses paroles sur son interlocuteur. La pauvre n'attendait plus grand chose du prince.
Cela faisait déjà longtemps qu'il avait changé son attitude envers elle... Elle sentait qu'elle n'avait plus l'emprise qu'elle avait jadis eut sur lui.
Mais cette fois, elle n'avait rien à perdre. Elle tenta le coup jusqu'à la fin.


"Qu'en dis-tu?"
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MessageSujet: Re: Que la partie commence...   Que la partie commence... Icon_minitimeMer 4 Juin - 6:49

[Je m’excuse pour le délai avant de répondre et pour ne pas avoir averti mon manque d’activité aux absences... ;__; J’espère que ce petit post minable me fera pardonner...]

"Stanislas... Il est grand temps que je te récompense pour ce que tu as fait pour le Roy."

Le jeune prince ne savait pas trop s’il devait être amusé, irrité, ou simplement intrigué par l’attitude cérémoniale et solennelle de la mère. Son sourire s’évanouit pour faire place à une expression indéchiffrable. Selon lui, l’attitude de la femme relevait du théâtre, où le discours est répété maintes fois devant un miroir pour savoir quelle pose et quel ton adopter pour faire le plus grand effet...

"Il est temps de te mettre à la tête de cette cité."

Là, un œil glacial aux teints bleuâtres s’ouvrit, sans doute pour mieux déchiffrer le langage corporel d’Ismeraude, avant de se refermer presque aussitôt. Stanislas était réellement intrigué, un peu amusé, et même très intéressé par les propos de la mère. Certes, peut-être était-ce une scène de théâtre longuement pratiquée par Ismeraude, mais Stanislas était certain qu’il y avait eu un revirement de situation. Qui sait, ce cher Cyril avait sans doute fait un certain effet à Ismeraude lors de leur dernière réunion? Sinon, pourquoi le convoquerait-elle maintenant pour lui donner quelquechose qu’elle lui avait toujours promis mais n’avait jamais fait que le reporter à plus tard? Stanislas contemplait froidement la mère, comme l’on contemple un casse-tête particulièrement ardu.

*Qu’as-tu en tête, Ismeraude? Qu’est-ce que mon frère t’a dit, cette fois?*

"Je suis prête à retourner mes meilleures cartes dans cet objectif. Seulement, je ne pourrai pas jouer ce jeu en solitaire...Qu'en dis-tu?"

Pendant un moment, le visage de Stanislas demeura inscrutable. Les yeux pratiquement fermés, sans l’ombre d’un sourire, son visage demeura de marbre... avant que son sourire ne fende son visage en deux. Ses yeux, plus pâles que ceux d’Ismeraude, trahissaient un amusement ironique. Quel était ce soudain changement de plans? Le prince était réellement intrigué : il devait absolument savoir ce que le roi avait bien pu dire à la mère pour qu’elle se décidasse à l’aider à se hisser sur le trône. Ismeraude n’était pas une altruiste; son obligation envers Le Roy est une bien plus grande priorité que les préoccupations d’un prince assoiffé de pouvoir.

*Tu veux m’utiliser, faire de moi un outil en attendant que tu fasses ce qui te plaît... Soit! Mais nous verrons bien qui utilisera qui!*

La voix amusée de Stanislas était douce, voire mielleuse à en donner la nausée.

« Ce que j’en dis? »

Ses yeux s’étaient contractés à nouveau pour cacher ses prunelles, mais l’on pouvait tout de même voir une pointe d’amusement... comme s’il était un chat qui s’amusait avec une souris.
Le prince se serait fâché si l’on lui avait dit qu’il avait un air de famille avec son frère en cet instant précis.

« Personnellement, Ismeraude, je ne crois pas que m’inclure dans vos plans maintenant ne soit une bonne idée. Comme le disait Mère Cho (que Roy bénisse son âme) : la prudence est la mère de sûreté. Mais... peut-être que si l’on se prépare pendant... disons, un an ou deux encore... nous pourrions facilement mener mon frère à bout... »


*Ismeraude ne me dira rien par elle-même; je risque gros en jouant ainsi avec elle, mais peut-être que si je l’incite à parler un peu... au pire, je peux mener la bataille entre mon frère et Ismeraude dans les coulisses, et je n’aurais qu’à leur prendre le pouvoir alors qu’ils seront trop épuisés après s’être entretués pour pouvoir m’en empêcher... Non. Ils me le donneraient sur un plateau d’argent, si je joue mes cartes comme il se doit.*

« ... À moins qu’il y ait un pépin qui doive nous pousser à agir plus rapidement? » demanda-t-il.

L’amusement glacial du prince coulait à flots de sa bouche, bien qu’il demeure aux aguets pour voir la réaction de la Mère.
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Ismeraude De La Bourgogne
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MessageSujet: Re: Que la partie commence...   Que la partie commence... Icon_minitimeMer 4 Juin - 19:21

Alors qu'elle attendait patiemment la réponse de son interlocuteur en récitant mentalement des prières pour amener la chance de son côté, la voix mielleuse la fit sursauter.

*Bon sang, on aurait dit le roi... Et je ne vois rien de rassurant là-dedans.* [<< Je fais exprès, là Clin d'oeil .]

Mais lorsque le prince eut tout à fait terminé, Ismeraude ne put s'empêcher de serrer les dents, les sourcils froncés.

*Quelle impertinence! Et depuis quand bénit-il la Mère Cho?
Je vois qu'il ne me laissera pas faire n'importe quoi sans d'abord avoir lui-même évalué la question en entier... Bien sûr, je devais m'y attendre.
Je n'aime pas le ton que tu utilise, Stanislas, mais je n'ai pas le choix de satisfaire tes caprices. De toute manière, je n'ai plus rien à te cacher, n'est-ce pas?*

Elle se remis à sourire, sans pourtant que son visage ne montre la moindre trace d'amusement. Un simple masque, par prudence peut-être.

"Oui... Oui, effectivement, il y a un "pépin". Ton charmant frère m'a posé un ultimatum récemment: je dois retrouver la perle nordique dans un délais d'un mois."

Elle réfléchit un instant à la manière de séduire le prince et de l'amener lentement de son côté. Néanmoins, rien de ce qu'elle aurait pu faire ou dire ne lui semblait très efficace...
Elle pencha donc vers ce qui lui semblait le plus près de la vérité.


"Le meilleur atout que tu puisse avoir pour monter sur le trône, c'est moi, il n'y a pas de doutes à ce sujet. Et si tu désire mon aide, il faudra d'abord faire en sorte que je garde mon statut de dirigeante.
Dans le cas contraire, tu pourras toujours te battre les mains vides devant la flotte et les gardes royaux... Ou encore finir ta vie en regrettant de ne jamais avoir été ce que tu aurais dû être.

Si tu veux qu'Il* te vienne en aide, tu dois protéger la cité des influences néfastes des sciences et des technologies humaines... Tu dois protéger la perle!"

Elle avait repris tout son sérieux et sentait son coeur se serrer à la seule pensée que la perle put être remise en place.
Les mains d'Ismeraude s'aggrippaient avec désespoir à sa robe, comme pour garder un certain sang froid, tandis qu'elle jetait un regard ou se mélangeait détresse, fureur et inquiétude à Stanislas.

Après quelques secondes, elle se détendit un peu et regarda les feuilles d'un chêne danser, à sa gauche. Elle sentait qu'elle risquait de perdre son contrôle... Sa mission était un poids si lourd à porter, par instants...


"Il est bien évident que... Ton couronnement ne serait pas bénéfique qu'à toi..."

[Un peu boiteux... Dommage.
Pour le retard, ça va, ça nous arrive tous ^^'. Juste essayer de penser à avertir...]
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MessageSujet: Re: Que la partie commence...   Que la partie commence... Icon_minitimeLun 16 Juin - 19:08

Ismeraude avait été évidemment été irritée par le discours de Stanislas; elle avait écrit son irritation sur son visage, à l'encre rouge vif, et le prince ne put s'empêcher d'être amusé, voire même réjoui par ces sourcils froncés et ces lèvres pincées. Il resta droit, les mains derrière le dos, son sourire toujours aussi impassible, un reflet du masque qui lui souriait à présent. Un certain orgueil parvint à sa poitrine, convaincu de pouvoir mieux cacher ses émotions que son ancien mentor. Elle n'était évidemment pas aussi sereine qu'elle semblait vouloir le lui faire croire.

*Décidémment, je suis plus immature que je le pensais...*

"Oui... Oui, effectivement, il y a un "pépin". Ton charmant frère m'a posé un ultimatum récemment: je dois retrouver la perle nordique dans un délais d'un mois."

Malgré son sourire,une pointe de dépit, d'irritation...et serait-ce de l'inquiétude?...aurait pu être remarquée dans la voix de Stanislas lorsqu'il commenta froidement, plus pour lui-même que pour la mère, du tac-au-tac:

"Mon frère n'est qu'un imbécile puéril qui déteste perdre."

*Comme moi, d'ailleurs. Merde, Cyril risque de devenir réellement dangereux. Il a malheureusement la vertu de tenir ses promesses et ses ultimatums... je comprends mieux l'empressement d'Ismeraude. Je ferais probablement la même chose, à sa pl...non. Je dois me calmer, prendre les choses froidement. Je ne dois pas me laisser emporter, comme la Mère.*

"Le meilleur atout que tu puisse avoir pour monter sur le trône, c'est moi, il n'y a pas de doutes à ce sujet. Et si tu désire mon aide, il faudra d'abord faire en sorte que je garde mon statut de dirigeante.
Dans le cas contraire, tu pourras toujours te battre les mains vides devant la flotte et les gardes royaux... Ou encore finir ta vie en regrettant de ne jamais avoir été ce que tu aurais dû être...."

L'irritation se mit à prendre le dessus des émotions du prince lorsque la mère entama son discours. Il fallut un certain effort à Stanislas pour garder son sourire, bien que ses poings se crispèrent derrière son dos, assez fort pour que ses ongles laissent des marques écarlates sur ses paumes pour les heures à venir.

*Vieille insolente! Ah, si je savais où tu as caché la perle, je t'aurais déjà envoyé au puits avec Cross! Mais... bien que mon orgueil me dise de te couper le sifflet en cet instant même, tu m'es utile...et j'ai besoin de ton aide, alors Ismeraude, il semblerait que je doive te supporter encore un peu...car je dois admettre que tu as raison, je ne pourrai jamais détrôner Cyril tout seul... à moins d'utiliser Roxanne, mais ce serait trop risqué pour elle, et c'est ~mon~ enfant qu'elle porte,alors...*

Stanislas inclina légèrement la tête, son sourire méticuleusement contracté pour donner un air honteux. Et il avait en effet honte de sa dépendance irritante à Ismeraude.

"Ah, je dois admettre que vous avez raison; je serais incapable de proclamer le trône tout seul..."

"....Si tu veux qu'Il* te vienne en aide, tu dois protéger la cité des influences néfastes des sciences et des technologies humaines... Tu dois protéger la perle!"

Décidemment, la ferveur d'Ismeraude irritait Stanislas. Il ne s'apercevrait qu'en revenant au palais à quel point il pouvait crisper les poings, car il trouverait du sang séché entre le bout des ongles et la chair tendre et sensible de ses doigts. Il ne serait même pas surpris, seulement irrité, car ces égratignures rendront son entraînement en escrime moins agréable pendant les jours à venir, avec la sueur qui pénètrerait sa peau à vif...

Ses poings se relâchèrent, triomphants, lorsqu'il vit ceux d'Ismeraude agripper sa robe, et lorsque son regard indéchiffrable croisa celui de la religieuse, son regard empreint de détresse:


"Il est bien évident que... Ton couronnement ne serait pas bénéfique qu'à toi..."

Stanislas comprit. Ses yeux s'ouvrirent, émus, deux yeux légèrement bridés, empreints d'une douceur comparable à ces regards qu'il ne destinerait qu'à Roxanne, ainsi qu'un sourire doux qui leur était assorti, il posa un genou au sol (au diable les tissus chers importés de Constantinople) et regarda la mère, son regard sincère et soumis:

"Dites-moi quoi faire, Mère. Je suis à vos ordres..."

Stanislas baisa la main de la femme, et ferma les yeux... avant qu'ils ne trahissent ses véritables intentions.


*Oui, dis-moi quoi faire pour gagner ta confiance, pour que tu me m'aides à me débarasser de Cyril, gagner son trône... et, dès que j'aurai récupéré la perle, je te ferai exécuter pour mener des rites hérétiques (j'inventerai les preuves moi-même, s'il le faut) et je restaurerai les liens entre Urua et le monde. Si Roy a donné à l'homme la connaissance et l'a fait à son image, c'est sans doute pour qu'il puisse modeler le monde comme il lui plait... Dès que je serai monté sur le trône, je mènerai Urua vers une nouvelle ère de grandeur et de prospérité, où je pourrai régner... pas comme un roi, mais peut-être comme un Roy!*

"...Je veux protéger la cité, au nom de Roy."

[Encore une fois, désolé pour les délais pour répondre. Soupir Voilà Stanislas en pleine crise de SKI (Syndrome de Kira Impertinent). Je m'excuse à Lexichou et à Ismy pour l'insulte gratuite, je me suis peut-être dépassé... ¬__¬; )
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MessageSujet: Re: Que la partie commence...   Que la partie commence... Icon_minitimeVen 20 Juin - 14:00

(Ce n'est pas grave; disons que je ne m'attendais pas à des louanges de tout le monde, en choisissant de faire un personnage comme Ismeraude ^^. N'empêche qu'on s'attache à ces petits monstres, quand on les joue pendant un certain temps... Frozen (Oui, je parle de mon personnage... Non, je n'ai pas pris mon médicament... Et alors!?))

*Ça y est. J'ai craqué... Ce jeune délinquant va en profiter et...*

"Dites-moi quoi faire, Mère. Je suis à vos ordres..."

Stanislas s'était agenouillé devant la mère religieuse après lui avoir jeté un regard que celle-ci n'avait pas surpris depuis quelques années déjà. Elle le suivit des yeux, incapable de contenir sa stupéfaction.
Elle n'eut pas même le temps de se remettre de la surprise que le prince lui baisa la main! Le comble!
Rapidement, néanmoins, elle sentit des frissons de dégout parcourir son échine, ayant pour seul bénéfice de lui remettre les idées en place.
Il lui était arrivé à quelques reprises de se faire ainsi baiser les doigts, mais elle ne s'y était jamais habituée. Non pas que la soumission que lui montraient ces gens lui déplaisait... Ce qui la répugnait à ce point, c'était le contact physique des lèvres inconnues sur son corps chaste. Elle se sentait un peu plus souillée à chaque fois qu'on lui faisait cet "honneur"

Plus encore, le comportement spontané de Stanislas n'avait rien de rassurant. Il était simplement entré dans son jeu...
Maintenant qu'elle y portait attention, Ismeraude s'aperçut que ses frissons étaient peut-être plus dus à un mauvais pressentiment qu'à autre chose...

Mais à présent, ils étaient tous les deux entrainés dans le coup. Il n'était plus question de revenir en arrière.

D'un mouvement un peu trop brusque, elle retira sa main de l'emprise du prince, tout en tâchant de faire disparaître le rictus dégoûté qui s'était dessiné sur son visage.


"Bien. C'est très bien. Je pense que vous savez ce qui compte vraiment pour cette cité...
C'est pourquoi nous devons créer un soulèvement, le plus tôt possible, pour faire disparaître Alexandre IV du décor. Je crois en effet que le meilleur moyen de venir à bout d'un dirigeant, c'est de mettre son propre peuple contre lui.
Avec votre influence combinée à la mienne, cela ne devrait pas être impossible. Toutefois, j'admet ne pas encore avoir réfléchis à la méthode à utiliser... Avez-vous des suggestions? Peut-être devrions-nous simplement faire un appel sur la place publique dénonçant un quelconque délit commis par le roi... Mais j'ai peur que le manque de subtilité ne l'aide dans sa contre-attaque..."

(Mouai... Je fais pas trop professionnelle, à demander des idées à un pauvre bleu sans expériences Soupir Comment je vais me sortir de ce pétrin, moi?)
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MessageSujet: Re: Que la partie commence...   Que la partie commence... Icon_minitimeJeu 3 Juil - 14:35

[Désolé, je suis en pleine crise de manque d’inspiration, alors je m’excuse si ce post n’est pas du même calibre auquel je suis habitué à donner... et je m’excuse pour la franchise brutale de mon perso... mais je te comprends, Ismeraude, on s’attache vraiment à ces petits monstres! XD]

Stanislas fut légèrement surpris par la vitesse à laquelle Ismeraude retira sa main. Sans doute était-ce du à du dégoût, ou —Stanislas faillit sourire sournoisement à l’idée— peut-être était-ce un honneur trop grand qu’il faisait à Ismeraude que de lui baiser la main...? Néanmoins, il fut soulagé de ne plus avoir à poser ses lèvres sur cette main; l’idée de la soumission est un concept qui a toujours rebuté le prince, même depuis son enfance. Il se leva, secoua son pantalon pour lui débarrasser la terre accrochée à son genou, et écouta la suggestion d’Ismeraude, son mince sourire.... qui devenait de plus en plus forcé au fur et à mesure que les mots sortaient de la bouche de son interlocutrice. Aurait-il été plus imprudent, il aurait grimacé, soupiré puis tourné de l’œil pour indiquer son irritation.

"Bien. C'est très bien. Je pense que vous savez ce qui compte vraiment pour cette cité...
C'est pourquoi nous devons créer un soulèvement, le plus tôt possible, pour faire disparaître Alexandre IV du décor. Je crois en effet que le meilleur moyen de venir à bout d'un dirigeant, c'est de mettre son propre peuple contre lui.
Avec votre influence combinée à la mienne, cela ne devrait pas être impossible. Toutefois, j'admet ne pas encore avoir réfléchis à la méthode à utiliser... Avez-vous des suggestions? Peut-être devrions-nous simplement faire un appel sur la place publique dénonçant un quelconque délit commis par le roi... Mais j'ai peur que le manque de subtilité ne l'aide dans sa contre-attaque..."

Ah... Oubliez le commentaire ci-dessus. Stanislas a en effet grimacé, soupiré, puis tourné de l’œil avant de lever un doigt réprobateur, comme une nourrice corrigeant un enfant qui ne semble pas comprendre la raison pour laquelle il a été corrigé. Aux puits les masques, il n’allait pas prendre la peine de tenir sa langue cette fois-ci; n’importe quel membre du clergé qui a déjà du se charger de l’éducation du prince aurait pu voir venir une remise en question totale de ses méthodes.

« Chère Mère... pardonnez mon impertinence, mais je tiens à vous signalez quelques lacunes à votre suggestion... »

Le doigt réprobateur alla gratter le menton du prince, qui affichait une authentique moue contrariée.

« D’abord, ne pensez-vous pas que ce serait difficile de créer un soulèvement? Certes, vous avez de l’influence, j’en ai moi aussi; mais Cyril en a davantage. »

Le doigt réprobateur monta jusqu’au scalp du prince, juste au dessus de l’oreille, pour continuer à gratter, signe que le prince était en train de perdre patience.

« Également, comme vous l’avez fait remarquer, un tel soulèvement ne passera jamais inaperçu; il y a de fortes chances qu’il décide d’envoyer ses agents pour exterminer le problème à la racine dès qu’il en aura vent. Certes, il risquerait de perdre l’estime du peuple, mais il pourra facilement porter le blâme sur un gueux ou les pirates. Connaissant vos anciennes rencontres avec ces gens, il pourrait facilement désigner un bouc émissaire, de la même façon dont nous avions désigné Cross il y a longtemps de cela...rien ne pourrait l’empêcher de... »

*...descendre à notre niveau...*

« ...d’utiliser nos méthodes... pour atteindre ses propres fins. »

Gratte, gratte, gratte... Heureusement que les cheveux blancs ne laissent pas voir les pellicules blanches causées par tant de grattage...

« Et puis, si, en effet nous réussissons à soulever le peuple, ne croyez-vous pas que Cyril n’est pas le genre de souverain passif qui va simplement regarder ce qui se passe sans rien faire? Et... il faut apprendre des autres civilisations, aussi ‘impures’ qu’elles soient : s’il y a soulèvement, il risque d’y avoir révolution ou guerre civile. Nous courons également le risque de perdre tout contrôle de la situation si les gens sont trop excités par le bouleversement, et j’ai bien peur que ce ne soit contre-productif si la moitié de la population finit par s’entretuer... »

Le doigt réprobateur reprit sa place au menton. gratte.

« Enfin, si l’on accuse le roi de commettre un délit, il va se défendre en niant, ou pire encore, exposer nos propres délits... du moins, c’est ce que je ferais à la place de mon frère, si je me trouvais dans une telle situation, et bien que ça me fasse quelque peu mal à mon orgueil, je dois admettre que nous pensons quelquefois de la même façon. »

Gratte gratte gratte. Grimace.

« Bref, dans tous les aspects, ce plan... est une recette à coup sûr vers un gâchis monumental, à mon avis...et je refuse de m’y mêler s’il est mis à exécution. Du moins, s’il garde son manque total de subtilité... »

Gratte, gratte. Moue pensive. Silence pendant trois secondes.

« Mais...si je puis me permettre, Ismeraude, je tiens à suggérer un autre plan, un peu moins élégant, mais plus traditionnel; il est peut-être même ‘cliché’, mais il a longtemps fait ses preuves. Vous pourrez me dire quelles seraient vos objections... »

Le doigt cessa son grattage obsessif. Un mince sourire étira à nouveau les lèvres du prince.

« Si l’on envoyait à mon cher frère, à son insu, un serviteur, une concubine, ou quelque chose dans ce genre...quelqu’un qui pourrait pénétrer ses défenses puis l’achever en douce... »

Le sourire devint sournois, plein de malice et de suggestions, surtout lorsque les derniers mots franchirent ses lèvres :

« ...Comme Medea, par exemple? »
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Ismeraude De La Bourgogne
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MessageSujet: Re: Que la partie commence...   Que la partie commence... Icon_minitimeVen 4 Juil - 7:48

Ismeraude ne put s'empêcher de se sentir blessée dans son orgueil par la grimace que le prince arborait. Ses joues se teintèrent d'une couleur rosée tandis que ses ongles marquaient la paume de ses poings serrés, cachés dans les replis de sa robe. Elle redressa légèrement le menton, comme si cela eut put protéger sa fierté.

Elle écouta ses arguments sans un cillement de cil, sans un souffle, sentant qu'au moindre mouvement de sa part elle risquerait de se laisser aller dans de dangereux sermons.
Les adultes n'aiment pas se faire dicter par de plus jeunes qu'eux, c'est bien connu... Seulement, cette fois, elle devait écraser du talon son irrésistible envie de remettre le prince à sa place, aussi douloureux que cela puisse être, pour pouvoir faire le meilleur choix possible dans son intérêt. Après tout, contrairement à elle, il avait reçu une éducation complète concernant la politique et la guerre...
Ce dernier fait réussit à la calmer un peu, tandis que Stanislas continuait à détruire sans scrupule les quelques idées qu'elle avait pourtant pensées et repensées des nuits durant.

Enfin, il lui fit une proposition...
*Au moins, tout cela aura le bénéfice d'être constructif.* ...Qu'elle n'approuva pas immédiatement.
Medea? Plus subtile?? Est-ce qu'il sait vraiment de quoi et de qui il parle?
*Hum... Si seulement Leni était toujours là. Malgré son statut de soldat, elle aurait probablement accepté de m'aider, en souvenir du bon vieux temps... Enfin... Peut-être...*

Ismeraude repris son comportement habituel, se concentrant désormais sur le sérieux de la situation.

"Votre idée n'est pas mauvaise, mais soeur Medea De La Pureté n'est probablement le meilleur pion à utiliser. Comme vous semblez rebuter le manque de subtilité de mes suggestions, laissez-moi vous rappeler le tempérament pour le moins... impulsif de cette religieuse. Comme assassin direct, elle fait très bien l'affaire, mais comme traitre - ou mouchard, ou peu importe le mot que vous utiliseriez - , elle est loin d'être le candidat idéal. Il nous faudrait quelqu'un de plus stable, et surtout doté de meilleurs talents d'acteur. Malheureusement, je ne vois vraiment pas..."

*Adelbert? Peut-être... Mais pourquoi le bourreau deviendrait-il soudainement serviteur au palais? Ce n'est pas beaucoup plus subtil... Utiliser un pirate en lui offrant une somme incomparable? Brr... Rien que d'y penser, j'en ai des frissons d'horreur... Et puis ça me rappelle ce Nicolas... Ce n'est pas bon...*

Soudainement, la mère s'interrompit dans ses pensées, fronçant lentement les sourcils de manière sceptique.

"Mais dites moi, mon prince... Je sais bien que soeur Medea n'est pas du genre discrète, mais de là à ce que vous connaissiez cet autre "facette" d'elle... Je n'en savais rien."

[C'est fou, les conneries que je peux écrire pour remplir les lignes, parfois... Hey, j'espère qu'Ismy ne sait effectivement pas comment Stan sait pour Medea!... Sinon, j'ai oublié... Me? ]
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